Le port d’Eilat, dans le sud d’Israël, s’est officiellement déclaré en faillite, suite à une baisse d’activité de 85% après les opérations des forces armées yéménites interdisant l’accès au port. Le PDG du port a déclaré qu’un seul navire était arrivé au port ces derniers mois.
Outre les opérations menées depuis le Yémen, des combattants en Irak et à Bahreïn ont également pris pour cible le port à plusieurs reprises, rapporte le site Nouvelles de Palestine . Le port est utilisé pour les importations de voitures et les exportations de potasse de la mer Morte via ICL.
Les ports d’Ashdod et de Haïfa subissent également les conséquences économiques des opérations de résistance, qui paralysent l’économie israélienne du fait que 99% de ses importations arrivent par voie maritime. Le blocus des forces armées yéménites contre les navires israéliens ou ceux se dirigeant vers Israël provoque également de lourdes pertes en dehors de la mer Rouge.
Le navire Ultra Galaxy a coulé et un autre a perdu près de 40 conteneurs tombés à la mer en raison de conditions météorologiques extrêmes inattendues au large des côtes de l’Afrique du Sud, près du cap de Bonne-Espérance. Les forces armées yéménites ont également publié une vidéo de leur ciblage du pétrolier Chios Lion avec un drone marin suicide. Le navire était sous pavillon du Liberia.
Ces navires se trouvent dans l’obligation d’emprunter désormais une route, plus longue, contournant toute l’Afrique et évitant la mer Rouge. Les expéditions vers l’Europe sont retardées de plusieurs mois et les prix ont déjà augmenté plusieurs fois, ce qui a d’énormes conséquences négatives sur Israël qui a déjà une inflation élevée.
Le groupe maritime danois Maersk a ainsi déclaré cette semaine que l’ampleur des perturbations provoquées par le mouvement des conteneurs à travers la mer Rouge s’est étendue au-delà des routes commerciales de l’Extrême-Orient européen pour inclure l’ensemble de son réseau océanique.