La célébration de la Journée nationale, qui coïncide avec le 18 janvier de chaque année, a été, cette année, une opportunité pour les maires de se prononcer sur les contours de la nouvelle loi sur la commune encore en gestation. En effet, plusieurs élus ont saisi l’occasion pour exprimer leur souhait d’offrir aux assemblées communales plus de largesse dans la gestion de leurs affaires. Nous nourrissons beaucoup d’espoirs sur la nouvelle mouture du code de la commune et nous espérons rehausser les pouvoirs des élus avec la détermination des pouvoirs de chacun de ses membres dira Boulenouar Amar, maire de Dijidiouia. Pour Miloudia Mohamed Amine, maire de Hemandena, il est important et impératif que la commission chargée de la mise en place de ce document de se penche sur les contraintes que rencontrent les élus durant leurs exercices. Le maire de Oued R’hiou, Mhamed Abdelakaoui, reconnait qu’en dépit des 110 prérogatives attribuées au maire, ce dernier reste toujours ligoté dans ses manœuvres. «Nous sommes décidés à relever les défis et amorcer les outils de développement local, mais nous avons besoin du support juridique pour nos actions», a-t-il dit en plaidant pour de nouvelles largesses pour les élus et les encourager à trouver les moyens utiles pour l’amélioration du cadre de leurs concitoyens. «Nous avons beaucoup promis à nos concitoyens lors de notre campagne électorale mais nous nous sommes retrouvés impuissants d’honorer nos engagements», a-t-il déclaré en ajoutant : «La commune est la première cellule de développement.» Enfin, il est utile de signaler que cette journée a été saisie par les responsables pour honorer les nettoyants où des cadeaux leurs ont été décernés.»