Les hôpitaux sous pression à Bouira

30/01/2022 mis à jour: 06:32
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La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 a fortement impacté le personnel médical. Dans la wilaya de Bouira, il y a un sérieux problème de prise en charge des patients déclarés positif à la Covid-19, pour cause du confinement d’un nombre important des travailleurs du corps médical suite à leur contamination par le virus. Les structures de santé font face à un déficit de ressources médicales.

A l’hôpital Mohamed Boudiaf du chef-lieu de wilaya, 250 cas de contamination ont été enregistrées parmi les professionnels de santé, a déploré Djamel Boutmeur, le directeur de l’EPH. «En plus d’une cinquantaine de médecins déclarés positifs au nouveau variant Omicron, les infirmiers et les aides-soignants représentent à eux seuls le record des contaminations sanitaires, avec environ 150 cas», a-t-il déclaré. L’Etablissement hospitalier public (EPH) de la ville de Bouira emploie quelque 900 travailleurs.

Face au regain de l’épidémie, le personnel paramédical et médical continue quand même de braver la pandémie en assurant le service au niveau de l’hôpital, et dans d’autres structures sanitaires de la wilaya, submergées par un nombre important de patients. «Le personnel atteint s’est retrouvé obligé de regagner son poste respectif, d’autant plus que le variant Omicron n’est pas aussi dangereux que le Delta», a-t-il précisé tout en rappelant l’instruction du ministère de la Santé se basant sur une proposition du Comité scientifique fixant ainsi la durée du confinement de son personnel.

«La phase de confinement et d’isolement qui était initialement fixée à 10 jours a été réduite à 5 jours», a-t-on précisé de même source. «Le nouveau variant Omicron qui se caractérise par une forme de contagiosité rapide a non seulement touché le personnel de santé, mais surtout le personnel des différentes administrations relevant des secteurs public et privé», a souligné un membre de la cellule de suivi de la pandémie installée au début de la crise sanitaire.

Pour le Dr Malki Arezki, de la cellule de prévention à la direction de santé publique de Bouira, la plupart des personnes hospitalisées pour cause de Covid sont généralement les personnes non vaccinées. «La majorité des cas compliqués admis dans les différents services Covid, et les décès sont ceux qui ne sont pas vaccinés», a-t-il déploré, en précisant qu’une campagne locale ciblant le personnel de l’éducation a été lancée au début de la semaine écoulée. Et pourtant, les différents types de vaccins sont disponibles. 

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