Depuis qu'elle a quitté la Maison Blanche, Melania Trump est restée largement en retrait de la scène publique, évitant de s'impliquer dans la campagne de son mari ou de participer aux événements majeurs tels que le procès de Donald Trump à New York. Cependant, elle refait surface avec la sortie de ses mémoires, *Melania*, publiées ce mardi. Ces mémoires, présentées comme un « portrait intime » de l'ex-First Lady, n'offrent pas de révélations majeures mais plutôt une rétrospective sur sa vie, notamment sa jeunesse en Slovénie et sa carrière de mannequin à New York.
Le livre, selon les critiques comme *The New York Times*, semble plus être une sorte de CV qu'un ouvrage dévoilant les coulisses de sa vie privée ou de sa relation avec Donald Trump. Parmi les anecdotes, Melania y mentionne qu'elle déteste le poisson cru et qu'elle est une fan d'Elton John. Elle y aborde aussi certains aspects controversés de sa vie publique, notamment son choix de porter une veste arborant la phrase « Je m'en fiche royalement, et vous? » lors de sa visite en 2018 à un centre de détention pour enfants migrants au Texas, expliquant que c'était un message destiné aux médias critiques.
L'un des passages les plus surprenants de ses mémoires est sa prise de position sur le droit à l'avortement. Melania y défend fermement « le droit fondamental d'une femme à interrompre sa grossesse », une position en contradiction avec les mesures adoptées par Donald Trump, qui a nommé trois juges à la Cour suprême ayant permis de supprimer le droit constitutionnel à l'IVG aux États-Unis. Cette déclaration a provoqué des réactions mitigées, à la fois chez les partisans de l'IVG et chez ceux qui y sont opposés. Certains y voient une tentative de promouvoir son livre et d'attirer l'attention médiatique avant l'élection présidentielle.
Melania Trump semble également capitaliser sur le moment, avec une promotion inhabituelle de ses mémoires. Elle a diffusé des vidéos en noir et blanc sur ses réseaux sociaux, évoquant des théories complotistes et défendant Donald Trump. Ces vidéos ont été perçues par certains comme un moyen de maintenir son nom dans l'actualité avant l'élection.
Quant à Donald Trump, il a avoué ne pas avoir lu le livre mais a tout de même encouragé ses partisans à l'acheter, ce qui alimente l'idée que ces mémoires pourraient avoir une dimension plus commerciale que révélatrice.