Dans cette wilaya, la crise de l’eau persiste malgré les efforts déployés pour améliorer l’accès à cette ressource essentielle. Les habitants, notamment dans les zones rurales, continuent de souffrir d'une pénurie d'eau potable qui s'aggrave avec le temps.
Frappées de plein fouet par une baisse exceptionnelle de la pluviométrie, accentuée par l’une des sécheresses les plus sévères enregistrées depuis quelques années, plusieurs communes dans la wilaya de Bouira, souffrent d’un stress hydrique croissant. Dans cette wilaya, la crise de l’eau persiste malgré les efforts déployés pour améliorer l’accès à cette ressource essentielle.
Les habitants, notamment dans les zones rurales, continuent de souffrir d'une pénurie d'eau potable qui s'aggrave avec le temps. Cette situation, qui dure depuis plusieurs années, est devenue un véritable casse-tête pour les autorités locales et une source constante de mécontentement pour les villageois. Les habitants des villages ruraux de Bouira, notamment ceux de la commune d’Ath Lâaziz, Taghzout, Zbarber et Malla, sont les plus touchés.
Les familles se plaignent d’une situation qui semble ne jamais trouver de solution durable. «L'eau est devenue une denrée rare», explique Ahmed. «Nous devons stocker de l’eau pendant des jours et parfois la rationner. C’est une situation très difficile, surtout avec la persistance des vagues de chaleur de ce mois d’octobre.» Comme lui, beaucoup d’autres doivent parcourir de longues distances pour se ravitailler à des points d’eau collectifs, et cela pèse lourdement sur leur quotidien.
Les pouvoirs publics ont tenté de mettre en place un dispositif de rationnement, mais cela semble pas suffisant pour répondre à l’ampleur de la crise. Face à cette situation, ils ont décidé de maintenir les restrictions de consommation d’eau pour éviter des situations encore plus graves. Cette mesure vise à préserver les réserves d’eau, mais elle est loin d’être une solution à long terme.
Les niveaux des réserves en eau des barrages hydrauliques, qui se sont maintenus à des niveaux suffisants dans le passé, sont aujourd’hui en chute libre.
Ce déficit historique, jamais atteint auparavant, alerte non seulement les autorités locales, mais aussi les experts en gestion des ressources en eau. La diminution des stocks d'eau, déjà visible, risque d’avoir des répercussions majeures sur la distribution et l'approvisionnement des habitants dans les mois à venir.
Trois grands barrages sont en activité, mais la pénurie d'eau potable persiste dans plusieurs localités rurales. «La distribution de l’eau reste inéquitable, avec de nombreuses zones recevant des quantités d’eau minimes, parfois une fois par semaine, voire moins», selon un villageois. Dans certaines localités, l’eau est une ressource quasi inaccessible, forçant les villageois à se débrouiller avec des solutions temporaires.
Certains experts suggèrent que ces actions sont simplement des réponses temporaires à un problème structurel, qui nécessite des investissements significatifs dans les infrastructures hydrauliques. Les experts en gestion des ressources en eau préconisent des investissements dans la modernisation des réseaux de distribution.