Le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) : Soutien à la traduction, un atout majeur

30/03/2022 mis à jour: 08:59
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La conférence a été animée par les universitaires chercheurs et traducteurs Saïd Boutadjine (à gauche) et Amine Bahri (à droite), et la modératrice Zahia Manseur, journaliste et autrice, (au centre).

Avant-hier, l’espace dédié au Syndicat national du livre (SNEL) a accueilli une communication intéressante et surtout utile pour les exposants et les professionnels du livre en Algérie. 

Le thème portait sur l’importance de la traduction. Modérée par la journaliste (à Echrouk) et autrice, Zahia Manseur, la conférence a été animée par les universitaires et chercheurs Saïd Boutadjine et Amine Bahri qui ont démontré au public nombreux formé d’étudiants, intellectuels, hauts cadres, éditeurs, auteurs et universitaire, l’efficience de la traduction réciproque pour les étudiants, les apprenants, les écrivains… Ahmed Madi, président du Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) étayera l’initiative d’une traduction à outrance : «La traduction, c’est l’ouverture, un pont, un trait d’union entre les peuples, les Etats, les pays. 
La traduction est la clé. 
 

Les jeunes montrent un engouement pour les langues. Ils veulent apprendre les langues étrangères. C’est pour cela qu’il faut soutenir la traduction. Vers l’arabe et le tamazight. J’interpelle les décideurs culturels, l’Etat à consacrer un fonds, un budget spécial réservé à la traduction. 
 

On diminuera le coût de l’importation du livre. On achète les droits d’auteur, on traduit l’œuvre, on l’imprime et édite, ici, en Algérie. D’où la fabrication, l’industrie du livre. Et pourquoi pas procéder comme Sharjah (Émirats arabes unis). Ils ont un budget énorme pour la traduction et ils ont réussi… 

Par ailleurs, les éditeurs sont satisfaits, surtout à l’issue de la décision présidentielle portant sur la gratuité des stands au Salon international du livre d’Alger, en exonérant toutes les maisons d’édition, nationales et étrangères des frais de location.»
 

Contre le « lost in translation »
 

A propos de la reprise du Salon international du livre d’Alger, après une absence imposée par la crise sanitaire déclarera concernant cette reprise du SILA : «Cette édition du Salon international, après deux ans d’absence, nous l’avons espérée. Depuis le premier jour, nous avons soutenu le SILA. 

Cette édition est de bon augure pour tous les éditeurs algériens. Le SILA occupe une place importante dans le monde, par son record de fréquentation, un grand nombre de visiteurs est attendu. La plupart des éditeurs participent. 

Cette 25e édition est rehaussée par un invité d’honneur. L’Italie, un pays dont l’amitié date depuis la Révolution anticoloniale de novembre 1954. L’Italie est un partenaire agissant et efficace de l’Algérie. Entre nos deux pays existe une amitié ancienne et historique. Nous sommes unis par des liens économiques. Donc, il faudrait une économie culturelle entre l’Algérie et l’Italie.

 Et surtout, dans le domaine de la traduction. Le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) acclame cet invité d’honneur, l’Italie, et lui souhaite la bienvenue. Nous avons eu des rencontres avec nos amis italiens. Le SNEL est un partenaire dans le cadre de la coopération culturelle. Surtout au niveau de l’édition et la traduction de l’italien à l’arabe et de l’arabe à l’italien. Il y a eu une rencontre mixte entre l’association des éditeurs italiens et le SNEL. 

On a abordé le thème de la formation, l’expérience italienne nous est utile. Un travail commun avec l’Institut italien à Alger se poursuivra…». 

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