Un grand acteur du mouvement sportif national et de la jeunesse n’est plus. Mohamed Baghdadi, un grand acteur de l’histoire du sport algérien, s’est éteint, hier, à l’âge de 85 ans. Le doyen du sport algérien est parti en silence, après avoir donné le meilleur de lui à la jeunesse et au sport algérien.
Aux premières heures de l’indépendance, il a été surveillant général au lycée Amara Rachid à Ben Aknoun. Dans les années 1970, il a rejoint le ministère de la Jeunesse et des Sports qu’il a structuré et au sein duquel il a été à la base du développement du sport algérien aux côtés de feu Djamel Houhou, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports. Il a été derrière l’organisation des Algeriades, maître des républiques des sports.
Ayant occupé le poste de secrétaire général au MJS, il a été l’un des artisans du code de l’éducation physique et sportive (EPS) et de la réforme sportive vers la fin des années 1970. C’était lui la cheville ouvrière du ministère de la Jeunesse et des Sports. Avec l’ex-ministre Djamel Houhou, il a formé un binôme qui a grandement contribué, avec l’aide de l’Etat, à l’essor du sport algérien.
Ce grand militant du sport algérien s’est retiré de la scène, après la retraite. Cela ne l’a pas empêché de rester à l’écoute de tout ce qui se passait dans le sport algérien. Lors d’une crise qui a secoué le Comité olympique algérien, il a pris l’initiative, avec le regretté Abdenour Bekka, grande figure de proue et dirigeant sportif de grande envergure, de proposer une feuille de route pour une sortie de crise honorable. Aujourd’hui, le sport algérien est orphelin de dirigeants de cette envergure. Le défunt sera inhumé ce jour au cimetière de Dély Ibrahim, après la prière de Dhor.