Le Premier ministre «très» attendu à El Tarf

23/02/2022 mis à jour: 04:20
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Le fait le plus important sera l’ouverture à la circulation du tronçon de l’autoroute de 52 km entre Dréan et Bouteldja, qui éviterait aux usagers de la route le calvaire de passer par la RN 84 pour rejoindre l’autoroute.

On le pressentait et les citoyens d’El Tarf l’attendent avec impatience depuis plusieurs mois. Le Premier ministre, Aïmen Benaberahmane, devrait se rendre à El Tarf dans les prochaines semaines, probablement pour la célébration du 19 mars, date du cessez-le-feu et Journée nationale de la victoire.

Des sources dignes de foi ont fait part de cette visite sans se prononcer sur la date. Pour beaucoup, c’est comme une délivrance. En effet, le Premier ministre est particulièrement attendu pour l’inauguration du tronçon de l’autoroute long de 52 km entre Dréan et Bouteldja, fin prêt depuis l’été dernier, et qui éviterait aux usagers de la route des parties centrale et orientale de la wilaya le calvaire de passer par la RN 84, qui traverse les localités de Besbes et Dréan pour rejoindre l’autoroute.

L’hôte de la wilaya est également attendu pour la distribution de 3200 logements toutes formules confondues et la relance du 3e pôle universitaire de 5000 places pédagogique et 3000 lits, dont les travaux sont abandonnés depuis 6 ans par une entreprise indienne pour un litige avec le ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville.

Selon nos sources, le projet devrait être confié à l’entreprise nationale publique Cosider. Rappelons que lors de la célébration de la journée du Chahid, le 18 février, le wali d’El Tarf, Harfouche Benarar a inauguré un tronçon de route de 6,8 km dans la commune de Besbès et un autre de 1,8 km à Ben Mhidi, alors que 440 familles ont été raccordées au réseau de gaz dans la commune de Chatt et 600 postes d’emplois directs vont être créés avec la mise en exploitation incessamment de 9 projets d’investissement d’un montant global de 1, 354 milliards de DA.

En poste depuis bientôt 3 ans, Harfouche Benarar, wali d’El Tarf, discret, très calme et d’une grande affabilité, sauf, nous a-t-on dit, qu’il ne ménage avec ses subordonnés en privé, quand il le juge nécessaire, ne gesticule pas beaucoup. Son tempérament apaisé le faisait passer pour être trop réservé, mais son bilan montre aujourd’hui qu’il est d’une redoutable efficacité en ce qui concerne les besoins élémentaires des citoyens, notamment pour le logement, l’AEP, l’électricité, le gaz, le désenclavement et l’environnement. Indéniablement, les choses ont beaucoup progressé dans une région restée longtemps en retard. 

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