La nomination de Brian Niccol en tant que nouveau PDG de Starbucks a suscité une vive polémique en raison de la clause dans son contrat lui permettant d'utiliser un jet privé pour se rendre au siège de l'entreprise à Seattle depuis son domicile en Californie.
L'information, dévoilée le 22 août, a provoqué des réactions sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme de l'hypocrisie de la part de la chaîne de cafés, qui prône régulièrement des engagements écologiques en remplaçant, par exemple, les pailles en plastique par des versions en carton.
Le contrat stipule que Brian Niccol, qui réside à Newport Beach, près de Los Angeles, n'est pas tenu de déménager à Seattle, siège de Starbucks, mais devra se déplacer régulièrement en utilisant l'avion de l'entreprise pour ses déplacements professionnels. Cette situation a déclenché des critiques sur l'impact environnemental des jets privés, accusés de générer des émissions de CO2 bien plus importantes que les vols commerciaux. Certains militants écologistes se sont mobilisés pour dénoncer l'usage excessif de ces avions.
Starbucks, qui demande à ses employés de se rendre au bureau au moins trois jours par semaine, n'a pas encore réagi à cette controverse. Brian Niccol, ancien dirigeant de Chipotle, devrait toucher un salaire annuel de 1,6 million de dollars. Sa nomination intervient dans un contexte difficile pour Starbucks, confronté à une baisse d'activité et à des pressions des actionnaires.