La musique classique du Malouf constitue «l’autre pont de Constantine en mesure d’assurer des liaisons vers l’international», ont estimé des artistes étrangers, invités du 12e Festival international culturel du Malouf, dont la clôture est prévue ce soir.
La nouvelle édition de ce Festival international, ouverte samedi à la salle Ahmed Bey (Zénith) de Constantine, a été une occasion pour démontrer que cette musique andalouse de la ville du Vieux Rocher se chante aussi dans d’autres accents et tons en Asie et en Europe, a estimé l’artiste Nahomi Koyasu, venue du Pays du Soleil Levant (Japon), qui a agréablement surpris le public constantinois en chantant, lors de la soirée inaugurale, des extraits du Malouf.
L’artiste japonaise, fan du chant arabe, s’est dite «impressionnée» par le Malouf constantinois, qui recèle des refrains doux, chics et émotionnels, ce qui l’a poussée à s’intéresser à ce genre musical, considéré comme une variante de la musique arabo-andalouse. Elle ambitionne de tisser des liens entre les peuples algérien et japonais à travers cette musique, dont le cachet classique facilite l’adoption.
De leur part, les membres de la troupe algéro-russo-syrienne Tarab, versée dans l’interprétation de chansons andalouses, ont affirmé qu’ils s’emploient, à travers les concerts animés en Russie, à répandre cette musique arabe sur la scène russe.