Beaucoup d’opportunistes et de ceux qui tiraient les dividendes de ce qui se passait et se tramait en coulisses sur la place arbitrale locale ont sauté de joie et rapidement trouvé la parade pour essayer de disculper ceux au-devant de la scène de l’arbitrage d’innombrables scandales cumulés devenant un lourd fardeau en tentant de lui offrir un cadeau et ce, après la dernière journée de championnat et le baisser de rideau.
Faut-il rappeler que depuis le début de la défunte et longue saison sportive harassante, contraignante devenue dégoutante avec des odeurs répugnantes, les observateurs au fait de la sphère du sifflet ainsi que tous les acteurs engagés sur l’arène des enchères de toute nature de la compétition footballistique ont de tout temps et à chaque journée relevé une répétition d’erreurs arbitrales devenues contagieuses et chroniques causant d’abord à tous les clubs et ensuite à certains parmi eux des issues dramatiques.
Les rabatteurs se frottaient les mains. Le marché montait crescendo pour atteindre la haute chaleur et particulièrement juteux car les enjeux devenaient passionnants pour les prédateurs de tout bord. Au vu et au su de tout le monde de la balle ronde, le fléau avait pris de l’ampleur avec des signes avant-coureurs évidents, pas du tout trompeurs, qui allaient attiser les enjeux en élevant l’exigence de la dot avec de fortes mises à prix. La contagion s’est propagée sur l’ensemble de la pyramide de notre football.
Dans une ligue de wilaya, pas moins de 15 arbitres furent agressés et tabassés par les clubs. Les clubs de cette wilaya avaient-ils tous torts ? Et puis quand «qui dit mieux et donne plus ?» prend une bonne place sur le marché où l’honnêteté et la probité sont devenues quelconques, tout se vendait et s’achetait sans crainte de quiconque.
Pendant ce temps, certains arbitres, pourtant promus à un bel avenir, tissaient du mauvais coton ayant pris la mauvaise habitude de s’abriter mains et pieds liés sous l’ombre du fort du moment et celui en place en plus des pages sur les réseaux sociaux pour arracher des places qui n’étaient pas les siennes, au moment où d’autres plus compétents, honnêtes et surtout discrets travaillaient et se battaient pour un meilleur sort de l’arbitrage.
Le jeune arbitre international Houssem Benyahia est de la deuxième partie en faisant honneur à lui-même, à sa famille, à sa ville d’origine et à son pays. Certains veulent faire croire à l’opinion sportive que la saison qui vient de s’achever dans la douleur pour tout le monde avec ce qu’elle a généré comme scandales fut positive côté arbitrage en se référant à la prestation de Benyahia lors du match RCA – PAC de la dernière journée du championnat !
«On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut tromper tout le peuple tout le temps.» (Abraham Lincoln).