Pourtant, aucune pression n’était sur le dos des joueurs belouizdadis, ou exercée par une présence massive des supporters suite à une situation compromise de qualification pour le prochain tour.
Rappelons que la rencontre de l’aller s’était soldée par une victoire du Chabab de Belouizdad sur le score (net) de deux buts à zéro. Alors que le match retour s’est joué à domicile avec un score plus que favorable, Abderaouf Benguit avait marqué un but limpide à la 23e et (déjà) scellé la qualification, voilà que l’attaquant Oussama Daibèche écope d’un avertissement plus que gratuit (32e).
Redouane Maachou, le jeune gardien, emboita le pas à son coéquipier, en récoltant un avertissement aussi gratuit que bête, pour avoir temporisé (gratuitement) à remettre en jeu la balle des 5,50 m par un dégagement direct ou en jouant court avec un coéquipier.
L’arbitre mauricien Patrice Milazare ayant estimé que le gardien faisant dans l’antijeu, lui notifia un carton jaune juste avant la mi-temps. La récolte des avertissements gratuits pour le Chabab allait être similaire en nombre en deuxième mi-temps.
Car deux autres cartons jaunes furent notifiés à deux autres joueurs du CRB. Le Camerounais Jacques Mbé et l’attaquant de poche Islem Belkhir, tous deux rentrés en deuxième période, se sont fait avertir à leur tour. Pour l’édition de la LDC africaine 2024/2025, ce n’est que la deuxième sortie du club de Laâqiba et voilà quatre avertissements dans le bagage disciplinaire des joueurs et du club.
Où était l’expérience du vécu du CRB en LDC ? Il est vrai que certains joueurs du club visiteur congolais de l’AC Léopards jouaient avec engagement en chevauchant, par moments, allègrement les limites de l’agressivité du fait de vouloir rattraper leur retard accusé chez eux.
Car récolter quatre avertissements gratuitement alors que la qualification au prochain tour était déjà assurée, relève de l’insouciance ou plutôt de l’inconscience. C’est inadmissible pour un club à la réputation fortement établie de discipliné et fair-play.
Quand bien même l’arbitre Patrice Milazare a toléré (laissé) jouer et quand il voulait sanctionner les fautes plus qu’évidentes et même osées, il le faisait en retard. Idem sur les positions de hors-jeu signalées par ses assistants où il sifflait également avec quelques secondes de retard. Cela n’excuse pas ou ne justifie pas pour autant que nos joueurs récoltent autant d’avertissements gratuits.