Le coin du referee / Pourquoi l’arbitre Bondo fait-il peur aux Algériens ?

22/03/2022 mis à jour: 08:24
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L’autre question qui taraude l’esprit des sportifs, toujours concernant cette énigmatique désignation du Botswanais Joshua Bondo, est celle de savoir dans quel état moral et mental cet arbitre abordera sa délicate et non moins très compliquée mission arbitrale ? 
 

Surtout après que l’Algérie l’a récusé nommément avec des griefs techniques «accablants» mais sans pour autant étayer la «missive-plaidoirie» de preuves matérielles et compromettantes à l’effet de tenter de changer la désignation initiale. Voilà ce qui inquiète ou plutôt attise la peur des sportifs algériens qui monte crescendo depuis que les deux instances faitières du football continental et mondial ont décidé de confier et ensuite confirmer la direction de la première manche qualificative devant se dérouler au Cameroun pour le prochain Mondial à l’arbitre Joshua Bondo.  
 

En revanche, lors de la très attendue conférence de presse du coach national Djamel Belmadi, les observateurs ont noté avec beaucoup d’optimisme et de satisfaction la sagesse, l’adresse et la réplique intelligente (no comment !) de ce dernier à une question posée pour avoir son commentaire suite à la désignation du Botswanais pour le match capital de vendredi. 

Car même si le département administratif de la Fédération a formulé une récusation dudit arbitre à qui de droit, il n’en demeure pas moins que le staff technique et les joueurs sur le terrain ne doivent en aucune manière s’affairer, autre que sur le terrain, de quoi que ce soit. Ils doivent rester concentrés et de marbre pour éviter tout scénario macabre. 
 

Car, si d’aventure le staff technique et surtout les joueurs sur le terrain prendraient comme cible l’arbitre en s’occupant de ses mouvements et ses décisions, ils s’exposeront alors inévitablement et dangereusement aux cartons pour contestation et comme suite logique en devenant nerveux, mal appliqué et conséquence directe à la perte inutile de leur énergie, à la dispersion de leur concentration individuelle et collective, faciliter la tâche de l’adversaire et ensuite compromettre sérieusement les chances au match retour. De toute évidence, l’arbitre Joshua Bondo sait pertinemment que les Algériens ne le portent pas dans leur cœur depuis qu’il a pesé de tout son poids sur l’issue de la rencontre ayant opposé les Etalons aux Fennecs au Maroc. 
 

Va-t-il tenir rigueur et être rancunier vis-à-vis des Verts ? Usera-t-il de ses «pouvoirs» discrétionnaires pour forcer leur revers ? Va-t-il engager avec la moralité arbitrale un bras de fer? Ou bien va-t-il prouver à tout le monde qu’il n’accorde aucun crédit à ce qui s’est dit de lui et qu’il a une véritable force de caractère ? 

Gageons qu’il fera honneur à son pays, à son nom de famille et fera sienne la noblesse sportive qui dicte à la conscience arbitrale de ne pas se donner en spectacle et devenir la risée du monde entier à la veille de sa retraite arbitrale en provoquant un scandale. Sachant que les premières leçons que reçoit un arbitre à l’aube de sa carrière c’est de ne pas céder à la provocation d’où qu’elle vienne et de fausser la route à la rancune en oubliant les faits provocateurs et ce que l’on essuie comme mauvaise humeur. 
 

En conclusion, la CAF et la FIFA savent que cet arbitre est à la porte de la retraite arbitrale (44 ans) du moins sur le terrain et, par conséquent, il sera sous les regards des radars et suivi par les écrans des officiels espagnols devant la VAR.
 

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