Le derby maghrébin dans le cadre du deuxième tour des éliminatoires de la coupe de la CAF entre le Stade tunisien et l’USM Alger, sur la pelouse du stade Radès de Tunis, a été dirigé par l’arbitre congolais, Jean Pierre Nguiene Bissila. Il avait comme premier assistant Preslas Malanda et comme deuxième Gliffen Mabankolo.
Tout d’abord, l’arbitre et ses collaborateurs n’avaient-ils pas pu trouver une autre couleur de leur tenue officielle afin de se singulariser par une couleur différente des autres joueurs sur le terrain et ensuite de ne pas gêner le jeu ? Il y avait trop de ressemblance entre la tenue des arbitres et celle des joueurs du Stade tunisien. Sinon sur l’aspect gestion du match sur le plan technique, décisionnel et disciplinaire, aucune remarque à faire à l’arbitre directeur. En revanche, son deuxième assistant Gliffen Mabankolo, en charge de la ligne d’attaque de l’USMA en deuxième mi-temps, a commis plusieurs (trois au total) erreurs de jugement en rapport au hors jeu. Car à chaque pénétration d’un attaquant usmiste, le drapeau se levait systématiquement pour signaler une position irrégulière. Alors que sur les répétitions TV, lesdites signalisations en deuxième mi-temps du deuxième assistant étaient erronées.
Quant au but inscrit par le Stade tunisien à la 86’ de jeu par le jeune Mohamed Smaali, il ne souffre d’aucune irrégularité ni réserve. Le centre en retrait parfait du flanc droit trouva à point nommé le buteur, idéalement bien placé et sans aucune suspicion du hors jeu qui catapulta le cuir en pleine lucarne, battant l’infortuné Benbott qui ne pouvait rien faire. Les trois avertissements notifiés (dont 2 pour les locaux) étaient amplement justifiés. Idem pour le décompte du temps additionnel qui fut (1e en première période et 4e en 2e mi-temps) correct. L’arbitre, ayant senti de la chaleur, a accordé, comme le stipule le règlement FIFA, de permettre aux joueurs de se désaltérer à chaque mi-temps.