L'équipe arbitrale béninoise, ayant dirigé la troisième rencontre en phase des poules de la LDC africaine en son groupe A opposant le Mouloudia d'Alger au club soudanais Al Hillal club, au demeurant importante, n'a pas été cohérente, ni conséquente.
Le dysfonctionnement dans l'aspect coordination entre l'arbitre directeur et ses assistants, particulièrement le deuxième (ayant pris en charge la ligne d'attaque du MCA en deuxième mi-temps) était notable, voire incontestable. A ce niveau d'une compétition considérée comme étant la plus prestigieuse à l'échelle africaine, ce n'est pas acceptable qu'on tombe aussi bas en matière de performance arbitrale.
En football, tout le monde en convient que les erreurs d'appréciation innocentes relatives à l'arbitrage sont récurrentes et font partie du son quotidien. Mais quand elles deviennent répétitives avec des issues négatives, la progression du football se dirigera, inéluctablement, vers la dérive.
C'est malheureux comme constat. A priori, l'arbitre béninois Louis Djindo donnait l'impression de diriger la partie avec une démarche préventive. Même si les défenseurs soudanais utilisaient un peu plus d'engagement dans leurs interventions et cela sans cette conséquence dans la sanction.
Pourtant, ces derniers avaient des arguments techniques et collectifs impressionnants à faire valoir. L'action offensive de l'attaquant du Mouloudia, Andy Delort, menée à la 23' de jeu, n'a pas été justement appréciée par l'arbitre. L'assistant concerné par l'action pouvait aider l'arbitre dans la prise de décision. Delort fut fauché à l'entrée de la surface de réparation par le défenseur (n° 38)du club Al-Hillal.
L'arbitre n'a pas bronché. Même sur le profil de la démarche autoritaire, il a appliqué la politique de la demi-mesure. En brandissant un carton jaune au défenseur soudanais Kane pour faute évidente sur Tabti (40'), à la (43') il en fait de même pour Tabti en commettant une faute plus grave (semelle appuyée avec excès d'engagement) sur le joueur N° 18. En d'autres circonstances, Larbi Tabti aurait vu rouge. Quant à l'unique réalisation du match, le but inscrit à la 76' par Fofana Guessouma de la tête, aucune réserve et ne souffre d'aucune contestation.
A la 87' de jeu, le Mouloudia peut se sentir privé d'une attaque prometteuse pour avoir été privé d'une incursion verticale dans la surface de réparation sur le côté gauche, et ce, suite à une remise en touche directe sur son attaquant, lequel fut signalé hors-jeu alors qu'il venait de recevoir directement une balle d'une remise de touche. Le 2e assistant a induit en erreur l'arbitre directeur qui l'a suivi.
Ledit signalement, suivi d'une décision révèle une interprétation erronée des lois du jeu (les exceptions prévues par la loi 11, celle du hors-jeu) sous la trame d'une carence de concentration et de lecture du jeu.