Il ne se passe plus de week-end sans que l’on s’attarde sur les retombées (positives ou négatives, c’est selon l’impact et qui en tire dividende) causées par l’acte arbitral et ce qu’il génère comme scandales.
Pourtant, des assurances ont été données et engagements solennels pris par celui en charge de l’arbitrage à ceux qui l’ont intronisé et en général à la grande famille du football de tout mettre en œuvre pour ne plus permettre aux équipes d’arbitres et surtout à ceux qui gravitent autour d’eux de se donner chaque semaine en (piètre) spectacle. Comme il fallait s’y attendre, il n’y a pas eu de miracle. La famille du football et tous les observateurs se posent la question suivante : qui est l’obstacle ?
L’arbitre mondialiste sur le terrain devenu 1er responsable et de facto gestionnaire d’un atelier où il y a beaucoup d’équations et inéquations complexes. Même avec son art de vouloir trop épiloguer sur la question des «considérations», l’arbitrage moderne et autres nouveautés technologiques pour finalement ne rien dire et revenir au point de départ à chaque fin de semaine avec sur les bras d’énormes bourdes arbitrales à résonance de scandales.
La problématique de notre arbitrage réside dans le fait que les erreurs influentes se répètent et se multiplient lors des matchs à enjeu où il y a beaucoup de zones d’ombres en dépit de la clarté des agissements sur le terrain et des commanditaires derrière les bureaux. On se cache derrière l’erreur arbitrale humaine. Oubliant le fait que persévérer à commettre les mêmes erreurs est diabolique. C’est, malheureusement, la triste réalité, ce qui se passe chez nous chaque semaine à l’approche de la fin du championnat où son verdict implacable de relégation et autres places qualificatives aux joutes continentales est (déjà) dessiné dans l’esprit de ceux qui agitent la machine à sous devant l’atelier de l’arbitrage appelé également l’atelier des poules qui pondent des œufs d’or à qui voudrait prendre place.
Comment peut-on expliquer que de brillants arbitres, en arrivant au palier de l’élite, changent de configuration et d’habilité en épousant le mode vénalité en s’éloignant à chaque compétition à enjeu capitale de la charte de la moralité ? En arbitrage, il est très difficile de discerner entre le concret et l’abstrait. Car, on voit bien l’arbitre ou l’assistant devant l’action, mais sa décision est contraire à la réalité. Il faut juste enquêter sur certains aspects liés à certains signes extérieurs de richesse de certains acteurs et de leurs proches qui gravitent autour de la sphère arbitrale pour comprendre et enfin résoudre l’équation. A bon entendeur…