Le coin du referee / La réussite de la CAN, c’est (surtout) un acte arbitral de qualité et d’équité

16/01/2024 mis à jour: 05:06
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D’énormes moyens ont été mis à la disposition des arbitres réunis plusieurs fois avant la CAN et depuis le 6 janvier à Abidjan. 

L’état-major de la CAF et ceux en charge de la commission des arbitres étaient également  mobilisés, dans le souci de veiller sur un tri de qualité. Car cette 34e édition de la CAN, la plus grande compétition footballistique du continent africain regroupant 24 nations, a nécessité la sélection de 68 arbitres détaillés comme suit : 26 arbitres directeurs, 30 assistants et 12 pour la VAR. Parmi ce gotha des arbitres, on retient la sélection de 6 femmes arbitres. Seule la Marocaine Bouchra Karboubi comme arbitre du centre. 

Quant à celle ayant participé au dernier Mondial Qatar 2022 comme première femme arbitre africaine, la Rwandaise Salima Radhia Mukansanga, elle a été versée comme arbitre de la technologie de la ligne de but en compagnie de 2 autres arbitres femmes. Les 68 arbitres ont été sélectionnés pour leur compétence vérifiée par les émissaires de la CAF pour produire un arbitrage de qualité, en conformité avec les standards de la FIFA garantissant à toutes les nations présentes de l’équité et traitées sur un même pied d’égalité. 

Rappelons que le contingent des arbitres retenus pour cette phase finale a été soumis à plusieurs tests d’aptitude relatifs aux aspects techniques et (particulièrement) physiques, dans un souci d’adaptation par rapport à la spécificité du climat (humidité) sévissant en Côte d’Ivoire en cette période. Naturellement et comme à chaque rassemblement continental des arbitres, il a été passé en revue toutes les modifications apportées aux lois du jeu avec leur tas d’éclaircissements et ce qui nécessite comme orientations à l’effet d’être prêts sur tous les plans à partir du jour J, le match inaugural et ce jusqu’à cette (très) attendue finale. 

A l’instar du football africain en plein essor, son segment arbitral est à la recherche de son envol. La «tare» ou cette obsession de moralité, avec ses coulisses néfastes, qui poursuit le sifflet africain depuis des lustres devra être bannie des esprits. 

Voilà pourquoi, tout le monde du football continental est conscient que la véritable réussite de la CAN, c’est surtout la réussite de l’acte arbitral sous une trame de qualité et d’équité. Bon vent à tous les arbitres présents en Côte d’Ivoire et particulièrement à nos compatriotes.
 

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