Le coin du referee : JSK 1– WAC 0 : arbitrage exemplaire du Tunisien Sadok Selmi

La deuxième journée du groupe A de la Ligue des champions d’Afrique nous a proposé un grand classique du football en opposant deux grands d’Afrique avec ce derby maghrébin entre la JSK et le WAC. Pour ne pas déroger à ce regroupement footballistique du grand Maghreb, la Commission des arbitres de la CAF a très bien vu et en ayant eu la main heureuse en désignant une équipe d’arbitres tunisiens, admirablement bien conduite par l’excellent et non moins élégant Sadok Selmi, connu du public sportif algérien. D’emblée, il y a longtemps qu’on n’a pas eu le loisir d’apprécier un arbitrage aussi limpide de justesse et de droiture, tellement l’arbitre et ses assistants nous ont gratifié d’une prestation arbitrale magistrale, alors que la confrontation n’était pas facile à diriger. Il y a eu des heurts entre joueurs pas sur une trame d’agressivité mais par opposition physique de vouloir s’approprier le ballon particulièrement au milieu du terrain. L’arbitre a usé d’un bon protocole, en affichant un sourire désarmant en s’adressant aux joueurs et ne cessant à chaque opportunité d’intervenir pour calmer les esprits par gestes et paroles. L’agréable manière de diriger les débats a permis d’instaurer un climat de confiance et de justice entre les adversaires sur le terrain. Il y avait même de la sportivité réciproque entre joueurs lors de la rencontre et en fin de partie. C’est grâce à la clarté décisionnelle confortée par une claire gestuelle ne laissant aucune marge à tout ce qui mène au jugement confusionnel. L’arbitre Sadok Selmi, ayant surement hérité les bonnes manières par les veines étant lui-même le fils d’un ancien grand arbitre tunisien et ancien premier responsable de l’arbitrage à la FTF en la personne de Younes Selmi, a brandi opportunément deux cartons jaunes (un pour chaque équipe très justifiés) en évitant d’autres avec doigté en rapport à sa démarche psychologique appuyée par sa forte présence physique avec un timing positionnel stratégique. Les multiples situations de jeu ont été résolues avec un feeling optimal et une promptitude absolus. Le seul but de la partie marqué par le capitaine Badreddine Souyad de la JSK suite à un corner sur une tête plongeante rageuse a été tellement limpide qu’il n’a été contesté par aucun adversaire sur la pelouse, ni ceux occupant la surface technique. On redemande vivement un arbitrage de cette compétence et de pertinence pour les prochaines échéances.