Pour la première journée du groupe «5», les Verts ont signé leur entrée en matière face à la Sierra Leone, au moment où la CAF a désigné une équipe arbitrale multinationale dirigée par le Mauricien Imtehaz Heeralall (39 ans) avec des assistants des Comores et de Madagascar, lesquels restent inconnus, du moins sur la place compétitive continentale.
Cet arbitre mauricien (39 ans et titré FIFA en 2016), dont l’ascension arbitrale vers le titre d’international n’a pas été le fruit du hasard.
Sur la piteuse pelouse du stade de Japoma à Douala, le Mauricien Heeralall a, le moins que l’on puisse dire, maitrisé les débats et arbitré juste sauf qu’à la 37e de jeu, sur une incursion de Youcef Belaili, ce dernier fut obstrué par le défenseur du Sierra Leone, le N°7, qu’il devait avertir.
Sinon on note sa bonne appréciation sur le tir du même Belaili à la 10’ de jeu sur la main collée et suivant le mouvement du corps du défenseur adverse que la VAR confirma. L’avertissement notifié à Berdrane est justifié.
La 2e mi-temps a commencé avec un but (48’) justement refusé à la Sierra Leone pour un hors-jeu net. A la 74e, Belaili a chuté balle au pied après une intervention correct du défenseur adverse lequel a d’abord touché le ballon en première intention en pleine surface de réparation, ce que la VAR a confirmé.
A la 77e minute, un avertissement au joueur de la Sierra Leone, Bangura, pour faute évidente sur Boulaya. En conclusion, l’arbitrage développé par le Mauricien Heeralall a été conséquent et équitable, voire irréprochable et n’a lésé aucune sélection sur une pelouse déplorable.