Sans couverture associative et malgré ses charges familiales et professionnelles, l’ancien arbitre d’élite de football, Farouk Ouchene, cet homme brave, noble et digne de Bordj Bou Arréridj, trouve le temps nécessaire pour accomplir, et cela depuis des années, des actes de soutien et de sympathie traduits par des visites à d’anciens collègues et autres sportifs en retraite, ceux malades chez eux ou hospitalisés.
Ce n’est pas fortuit qu’il soit considéré par la famille sportive, très justement d’ailleurs, comme ce pigeon voyageur de bon augure qui arrive et repart en ne laissant derrière lui que de bons gestes accomplis avec sincérité et sans contrepartie.
Si quelqu’un parmi les anciens chevaliers du sifflet voudrait avoir des nouvelles d’un ancien collègue arbitre, le nom de Farouk Ouchene est de suite cherché et saisi sur l’option «contacts» de son téléphone pour trouver au bout du fil cet infatigable serviteur tout proche en train d’accomplir son habituel devoir sacré. Epris de reconnaissance et de patience, pratiquement toute l’année, sans considération de saison, Farouk traverse le pays d’Est en Ouest et du Centre au Sud, parcourant des milliers de kilomètres, pour être au chevet de ses anciens maîtres dans sa passion de l’arbitrage, d’anciens et actuels sportifs et même des dirigeants.
Sa page Facebook est tout le temps actualisée en donnant des nouvelles de ceux ayant des soucis de santé et autre problèmes de la vie de tous les jours. En rencontrant Farouk Ouchene, c’est avec un sourire immense, sincère et loyal qu’il affiche, sans jamais énumérer ses propres ennuis de famille ou professionnels, manques, ni difficultés quotidiennes.
Contrairement à ceux qui «doivent» ou sont dans l’obligation de soutenir même symboliquement leurs «soldats» envoyés dans les stades pour accomplir des missions, par moments suicidaires, et en cas d’agression, il est le premier à s’en inquiéter, alors que les responsables en place et premiers concernés se sont déjà projetés à concocter les prochaines «missions», sans même se donner la peine de pondre le minimum d’un semblant de communiqué suite à l’agression de l’arbitre et de ses collaborateurs. Cela pour dire qu’il n’est pas responsable d’une commission et d’une association qui veut.
Des actions comme celles énumérées accomplies sans vouloir s’attirer les feux médiatiques ou viser des postes portent désormais la griffe : Farouk Ouchene. Reconnaissance, gratitude et considération témoignées par vos anciens collègues et surtout cette (seule) rétribution divine visée tant et vivement implorée.