Le Conseil national économique, social et environnemental (Cnese) a publié son rapport annuel pour l’année 2023, dans lequel il a salué l’engagement continu en faveur du développement de l’Algérie grâce à des procédures et des mesures prises malgré les défis enregistrés, soulignant la nécessité de poursuivre sur la voie d’une croissance robuste et résiliente.
Dans ce rapport, dont l’APS a repris les grandes lignes, le Cnese considéré que «l’année 2023 a été marquée par un engagement continu en faveur du développement économique, social et environnemental, malgré les défis persistants», ajoutant que «les mesures prises ont reflété la volonté des pouvoirs publics à œuvrer pour maintenir le niveau de croissance en progression continue et à améliorer les conditions de vie des citoyens, particulièrement ceux des territoires vulnérables».
Le Cnese a affirmé que cet effort était «remarquable» et que les progrès étaient «palpables». Toutefois, les défis sont «nombreux» et «exigent de maintenir le cap d’une croissance forte et résiliente», affirme-t-il.
Globalement, le rapport comprend cinq sections liées à la situation géopolitique et au contexte international, à la gouvernance et au cadre institutionnel, à la situation macroéconomique et financière, à la situation sociale et à la dimension environnementale.
Comme principales conclusions, le document relève notamment le maintien de la situation extérieure de l’Algérie à un niveau satisfaisant grâce à la balance commerciale qui continue d’afficher un excédent, malgré un contexte mondial devenu plus «géopolitique» que jamais, soulignant à la fois la prospérité croissante que connaît le marché du gaz compte tenu de ces facteurs.
Sur le plan financier, le rapport a souligné l’importance de la politique budgétaire nationale adoptée, qui repose sur la rationalisation de l’utilisation des ressources publiques et leur utilisation optimale, en assurant la transparence dans la gestion des budgets alloués, en consacrant l’approche à la relance économique, en assurant une politique sociale et solidaire et en préservant le pouvoir d’achat du citoyen.
Au sujet de la croissance du développement démographique, elle constitue, selon le Conseil, «à la fois une opportunité et un défi», car la population offre un grand potentiel de développement économique et social, notamment à travers l’exploitation optimale des ressources des groupes d’âge actifs, en particulier les femmes et les jeunes.
Selon le rapport du Cnese, le cadre de vie et le bien-être de la population ont connu des «progrès notables», l’utilisation d’approches non monétaires révélant une amélioration appréciable qui résulte de la réduction notable de la pauvreté multidimensionnelle.
Des mesures, telles que le désenclavement, lancé en 2020, ont contribué à surmonter les privations en fournissant des services de base essentiels aux citoyens.
Dans le même temps, la situation sanitaire s’est améliorée et l’offre de soins s’est renforcée avec l’augmentation du nombre d’infrastructures sanitaires et de praticiens, améliorant la couverture sanitaire à l’échelle nationale, ajoute le rapport.
Sur le plan environnemental, la gestion des déchets, la protection des aires protégées et la lutte contre le changement climatique résument les principales améliorations malgré les de contraintes rencontrées.
Le Cnese a par ailleurs publié son rapport sur le développement social et humain pour la période 2019-2023. Il a mis en lumière les réalisations et les enjeux les plus importants liés à ce domaine.
Le document résume les mesures prises par les pouvoirs publics ces dernières années dans le but de lutter contre la fragilité financière des familles notamment.
Ces efforts déployés dans divers domaines en Algérie – selon le rapport – ont abouti à des résultats palpables, l’Algérie étant classée parmi les pays à développement humain élevé, selon les rapports du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), qui ont souligné la domination de l’Algérie sur la région du Maghreb en matière de développement humain.