Le barrage du Chéliff, situé près du village de Hachasta, dans la commune d’Oued El Kheïr, à 35 km au nord-est de Mostaganem, traverse une situation inhabituelle en raison du manque de pluie.
Le réservoir, qui était autrefois une vaste étendue d’eau, est désormais complètement asséché, laissant place à une végétation abondante. Par endroits, des arbres et des plantes ont pris racine, transformant le fond du barrage en une petite forêt.
Depuis deux ans, ce phénomène se répète, inquiétant les spécialistes. Des experts soulignent que cette végétation pourrait, à long terme, perturber le bon fonctionnement du barrage. L’accumulation d’arbres et de plantes risque de compliquer l’entretien de l’infrastructure et de nuire à la gestion des ressources en eau, surtout lorsque les pluies reviendront. Face à cette situation, certains responsables locaux estiment qu’il est urgent de nettoyer le site.
Ils proposent de retirer les arbres et autres végétaux pour préserver l’intégrité du barrage et éviter des complications futures. Plusieurs agriculteurs continuent de cultiver des légumes maraîchers sur le terrain asséché, profitant de la terre disponible.
Les spécialistes appellent à une action rapide des autorités pour préserver la durabilité du barrage, qui doit fournir 110 millions de mètres cubes d’eau chaque année. Il est essentiel de nettoyer cette zone pour éviter tout risque à long terme et garantir une gestion optimale des ressources en eau.