Larbaâ Nath Irathen : La polyclinique d’Irdjen sans ambulance

03/03/2022 mis à jour: 03:12
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La commune d’Irdjen, abritant environ 14 000 habitants et relevant de la daïra de Larbâa Nath Irathen, à 25 km au sud-est de la ville de Tizi Ouzou, est certes dotée d’une polyclinique, distante de quelque sept km de l’hôpital de ce chef-lieu de daïra, mais sans… ambulance.

Au sein de cette polyclinique, certains soins sont, il est vrai, prodigués avec autant que faire se peut de compétence et de volonté du personnel soignant et paramédical.

Néanmoins, il suffit qu’un simple cas de complication chez les malades pour finir dans l’irréparable, pour la simple raison que cet établissement hospitalier n’est pas doté d’une ambulance à même de procéder à d’éventuelles évacuations. Devant le manque d’un tel moyen vital, en plus de potentielle négligence professionnelle, tout malade se trouvant dans un état grave, s’exposerait à coup sûr au pire.

Ce problème est plus qu’inquiétant pour d’éventuels malades graves de cette commune reçus au sein de cette polyclinique. Cet établissement sanitaire possédait bien dans le temps une ambulance digne de ce nom, mais aujourd’hui, à cause d’une panne, semble-t-il, qu’on n’arrive pas à réparer au plus tôt, les malades qui s’y dirigeraient, courent bel et bien le risque d’y laisser vie. Aussi, souvent, des parents de malades et autres citoyens se trouvant devant quelque impasse, sollicitent l’intervention des services de la protection civile, lesquels ne lésinent pas sur les moyens pour venir en aide, dans la célérité voulue, en pareilles situations.

«L’inconvénient», si l’on peut dire, est que l’unité de la protection civile est située au sommet du chef-lieu de Larbaâ Nath Irathen, précisément au lieudit «Aboudid», à cinq km environ de la ville dont tout un chacun connaît les bouchons de la circulation automobile qui s’y forment en permanence.

De nombreuses fois, des parents de malades graves dans la commune d’Irdjen se retrouvent dans la contrainte d’évacuer eux-mêmes ces derniers à bord de voitures particulières, non dotées, comme chacun le sait, ni de brancards, ni de boîtes à pharmacie pour le besoin des premiers soins éventuellement.

Des malades et leurs parents émettent fréquemment des souhaits de voir, un jour, la polyclinique de leur commune dotée d’une ambulance digne de ce nom, en espérant aussi, pourquoi pas dans un avenir proche, l’implantation d’une annexe de la protection civile. 

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