L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a rappelé aux électeurs, dimanche dans un communiqué, les conditions d’établissement de la procuration de vote, en prévision de la présidentielle du 7 septembre, l’opération devant se poursuivre jusqu’au 3 septembre prochain.
«En application des dispositions de l’ordonnance 21-01 du 26 Rajab 1442, correspondant au 10 mars 2021, portant loi organique relative au régime électoral, modifiée et complétée, notamment le chapitre relatif au vote par procuration, l’ANIE rappelle à tous les électeurs appartenant à l’une des catégories ci-après, qu’ils peuvent, à leur demande, exercer leur droit de vote par procuration», a ajouté le communiqué.
Dans ce cadre, «les procurations peuvent être établies jusqu’au mardi 3 septembre 2024 par acte dressé par-devant le président de la commission communale de révision des listes électorales pour les grands invalides ou infirmes, les travailleurs et personnels exerçant hors de la wilaya de leur résidence ou en déplacement et ceux retenus sur leur lieu de travail le jour du scrutin», a précisé l’ANIE.
Il s’agit également des «universitaires et des étudiants en formation en dehors de leur wilaya de résidence et des citoyens se trouvant momentanément à l’étranger», selon la même source. Pour les citoyens établis à l’étranger, loin de leur résidence ou se trouvant en territoire national, les procurations sont établies devant le chef de la représentation diplomatique ou consulaire.
S’agissant des membres de l’Armée nationale populaire (ANP), de la Sûreté nationale et de la Protection civile, les fonctionnaires des Douanes algériennes et des services pénitentiaires retenus sur leur lieu de travail le jour du scrutin, cette formalité est accomplie par-devant le chef d’unité ou le directeur de l’institution, selon le cas. Les procurations des patients hospitalisées ou ceux sous traitement à domicile sont établies par acte dressé par-devant le directeur de l’hôpital, a conclu le communiqué.
Sur un tout autre volet et dans un communiqué daté du 18 août 2024, l’ANIE avait rappelé les procédures à suivre pour l’organisation des rassemblements et réunions par les candidats ou leurs représentants dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain.
«En vertu des dispositions de l’ordonnance 21-01 du 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électoral modifiée et complétée et dans le cadre du suivi de la campagne électorale qui s’étalera du 15 août au 3 septembre 2024, de l’arrêté du 15 juillet 2024 fixant les modalités d’accès aux médias audiovisuels et de couverture médiatique des activités des candidats à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre 2024, et de la circulaire du 8 août 2024 fixant les modalités d’organisation des rassemblements et réunions publiques pendant la campagne électorale, l’ANIE rappelle les procédures à suivre pour l’organisation de ces rassemblements par les candidats ou leurs représentants dans le cadre de la même campagne», avait précisé l’ANIE.
Parmi ces procédures, «la demande d’organisation d’un rassemblement dans le cadre de la campagne électorale doit être présentée par le représentant du candidat dûment habilité auprès des services de la wilaya concernée». «L’autorisation de la réunion publique dans le cadre de la campagne électorale est accordée par les services habilités de la wilaya, après parachèvement des procédures, conformément à la législation en vigueur, de même que le coordinateur de wilaya doit en être informé».
«L’autorisation accordée par les services de wilaya détermine la durée de la réunion publique, en prenant en considération les conditions climatiques en cas de demande de décalage de la clôture de la réunion à une heure tardive de la nuit».
De plus, «la salle ou le lieu demandés par le représentant du candidat dûment habilité doivent être attribués par le coordinateur de wilaya après la consultation de l’autorisation susmentionnée, accordée au représentant du candidat». Selon les mêmes procédures, «les réunions publiques organisées dans le cadre de la campagne électorale doivent être au nom et au profit exclusifs du candidat à l’élection présidentielle anticipée».