La marque automobile italienne Lancia, l'une des belles endormies de Stellantis, a dévoilé, hier, sa nouvelle Ypsilon, plus spacieuse et sophistiquée que l'actuelle citadine, en version 100% électrique, première étape de sa «renaissance» et tremplin pour une reconquête de l'Europe.
La dernière-née de Stellantis sera dans un premier temps disponible en Italie à 1906 exemplaires, une série limitée conçue en partenariat avec la marque de mobilier de design Cassina. Ce nombre rappelle l'année de fondation de Lancia. Clin d'oeil au passé prestigieux de Lancia, la silhouette de la nouvelle Ypsilon épouse les formes douces de la légendaire berline Aurelia des années 50, remises au goût du jour dans un style plus moderne.
Autre rappel, Lancia reprend les emblématiques feux arrière ronds de sa sportive Stratos, la reine des rallyes dans les années 1970, désormais à LED et dotés de la lettre Y. Inspirée de la sportive Beta Montecarlo, également des années 70, la calandre a été revisitée dans un style plutôt futuriste, marquée par trois rayons de lumière LED.
Alimentée par un moteur 100% électrique, de 156 ch/115 kW, la nouvelle Ypsilon promet une autonomie jusqu'à 403 km. Elle partage sa plateforme (châssis) avec les autres petites électriques du groupe, les Peugeot 208 et Opel Corsa. Une version hybride sera lancée dans les prochaines semaines.
Et en 2025, il y aura une version sportive électrique dotée de 240 ch. Elle sera ensuite lancée fin 2024 en France, pays qui «compte beaucoup de passionnés de Lancia», selon M. Napolitano, et en Espagne, où la nouvelle voiture sera d'ailleurs produite, à Saragosse. L'Allemagne suivra en 2025.