L'admission officielle de l'Algérie et de douze autres pays au sein de l'alliance des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) marque une avancée stratégique significative pour ces nations. Cette expansion, décidée lors du sommet de Kazan, vise à renforcer l'influence des BRICS dans l'arène internationale, en particulier en diversifiant les partenariats économiques et en renforçant la coopération multilatérale.
Pour l'Algérie, cette intégration est une opportunité majeure d'accroître les investissements et les échanges commerciaux, notamment grâce à ses importantes ressources naturelles comme le gaz et le pétrole. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a exprimé son appui à cette initiative, soulignant l'importance de cette coopération pour répondre aux défis communs liés au développement économique et à la sécurité.
Par ailleurs, la proposition de Vladimir Poutine d'introduire des billets des BRICS vise à réduire la dépendance aux devises occidentales et à promouvoir l'utilisation de monnaies locales, renforçant ainsi l'autonomie économique des membres de l'alliance. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a également souligné l'importance des relations avec la Russie et a mis en avant l'augmentation des échanges bilatéraux entre les deux pays, illustrant le poids croissant de l'Afrique du Sud au sein des BRICS.
Cette adhésion de nouveaux pays et ces initiatives économiques montrent une volonté de réorganiser les relations internationales et les mécanismes financiers actuels, en offrant une alternative à l'influence occidentale, particulièrement en Afrique et en Asie. Les discussions ont abordé des enjeux cruciaux tels que le changement climatique, la paix et la sécurité, reflétant la portée géopolitique et les ambitions des BRICS à jouer un rôle plus influent sur la scène mondiale.