La pièce de théâtre 132 ans, pour que nul n’oublie présentée à Alger : La résilience du peuple face au colonialisme à l'honneur

27/07/2024 mis à jour: 05:38
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Plus d'une centaine d'artistes ont participé à la pièce Takired, produite au TNA

 La générale de la pièce de théâtre, 132 ans, pour que nul n’oublie, une dramaturgie regroupant les extraits de trois textes d’Ould Abderrahmane Kaki, a été présentée, mercredi au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (TNA).

Mis en scène par Mohamed Takired sur un texte tiré des pièces, 132 ans (1962), Ya chaâb Ed’Dhelma (ô peuple de la nuit- 1963) et Ifrikya qabl el âam 1 (Afrique avant l’an un - 1963), du grand dramaturge, Abdelkader Ould Abderrahmane, dit Abderrahmane Kaki (1934-1995), le spectacle, exécuté par le TNA, a été produit par le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit dans le cadre des célébrations du 62e anniversaire de la fête d’Indépendance et de la jeunesse. 

Devant un public nombreux, le spectacle s’est déroulé en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, de hauts responsables au ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit et de plusieurs membres des délégations africaines qui ont pris part au séminaire international sur la Révolution algérienne dans sa dimension africaine, tenu à Alger les 23 et 24 juillet sous le slogan, «Algérie-Afrique, une mémoire commune, un seul destin et un avenir prometteur». 

La résilience et la détermination du peuple algérien à en découdre avec le colonialisme français, dans l’œuvre de Kaki, a été brillamment répercutée sur les planches par 120 artistes issus de trois générations, entre comédiens, musiciens, danseurs et ballerines. 

Ce nouveau texte-synthèse de trois grandes œuvres de Kaki, est, selon le metteur en scène, «le fruit d’un atelier d’écriture» qu’il a lui-même dirigé, pour en ressortir une trame de 80 mn qui met en avant  le peuple algérien comme seul héros. Inscrit dans le registre du Théâtre dit «Ihtifali», dont Ould Abderrahmane Kaki est le pionnier, ce nouveau spectacle qui, en réalité, croise plusieurs autres genres, est construit autour de l’œuvre immortelle de, 132 ans, fil rouge de la trame, qui a puisé ses bonnes sueurs dans l’interprétation dramatique, la chorégraphie, le chant, la musique, la danse et plusieurs documents-vidéos accompagnant le spectacle dans ses différents tableaux, projetés sur un écran géant occupant le fond de la scène. 

Ayant évolué depuis le début du spectacle avec un brassard frappé de l’emblème de la Palestine, les artistes ont rendu un passage en musique illustré par de belles chorégraphies, qui ont mis en valeur la résilience du peuple palestinien et de ses combattants, à Ghaza notamment, qui font face, depuis près de dix mois maintenant, aux agressions barbares ininterrompues de l’armée sioniste. Le spectacle 132 ans, pour que nul n’oublie est reconduit jeudi au TNA, et vendredi à la salle El Atlas de Bab El Oued, «en rappel de la générale de 132 ans, présentée pour la première fois en 1963 à la même salle baptisée alors, Le Majestic», a conclut Mohamed Takired.

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