La nouvelle loi sur l’investissement : Un acquis pour un développement intégré et durable

06/02/2023 mis à jour: 08:55
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Les dispositions de cette loi, en plus qu’elles traduisent une «véritable volonté» pour la mise en place d’un climat d’affaires incitant les porteurs de projets nationaux et étrangers, viennent aussi pour «concrétiser un développement intégré et durable dans les wilayas du Sud notamment», ont-ils souligné. Le président du FDIA, Mohamed Nadir Hazaimia, a, à cette occasion, indiqué que cette nouvelle loi sur l’investissement a donné lieu à la promulgation d’un cadre juridique permettant aux investisseurs nationaux et étrangers de bénéficier de garanties pour leurs investissements dans le sud du pays, ce qui va se traduire «certainement par une dynamique de développement socioéconomique dans cette région». Et d’ajouter : «La nouvelle loi sur l’investissement découle d’une volonté sincère du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour asseoir un développement local et national à travers l’entrepreneuriat et l’investissement, créateurs de richesses et d’emplois, et susceptibles de promouvoir les différentes potentialités agricoles, touristiques, minières et industrielles dans le sud du pays».

De son côté, Youcef Ghazi, président du conseil des affaires algéro-mauritanien, a indiqué que la nouvelle loi encourageait l’investissement dans le sud du pays. «Nous incitons et encourageons les opérateurs tant publics que privés à investir dans le Sud, qui constitue aussi une porte d’entrée vers les pays du sahel, et ce, à travers les postes frontaliers de Bordj Badji Mokhtar et Timiaouine pour le Mali et celui d’In Guezzam pour le Niger et de la Mauritanie à partir de celui de Tindouf», a-t-il poursuivi. Au cours de cette rencontre, M. Ghazi a fait savoir que les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie, à partir du poste frontalier Mustapha Ben Boulaid de Tindouf, ont permis la réalisation d’exportations de produits algériens vers ce pays, d’une valeur de 50 millions de dinars en 2019 et d’un milliard de dinars en 2020. «Ceci démontre la qualité des produits nationaux et l’intérêt pour les investisseurs nationaux à conquérir les marches des pays du Sahel et, au delà, les autres pays plus vers le sud du continent.» Intervenant à cette occasion, le chef de l’exécutif local, Mohamed Saïd Ben Kamou, a affirmé que la wilaya était disposée à réunir toutes les conditions nécessaires pour l’encouragement et la promotion des investissements dans la région.

Pour le responsable régional du sud-ouest du FDIA, Houari Boumediène Bih, le FDIA se veut être une locomotive des investissements nationaux et étrangers dans le sud du pays, qui recèle d’importantes ressources agricoles, touristiques, minières et industrielles, qui doivent être exploitées de la meilleure manière pour opérer un véritable décollage du développement socio économique dans cette région du pays. Placée sous le slogan «Le Sud, une station d’investissement vers l’Afrique», la rencontre s’est déroulée en présence d’investisseurs, de représentants d’organismes nationaux et locaux ainsi que des présidents des onze Assemblées populaires communales (APC) de Béchar.

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