Le Nobel de médecine, premier des prestigieux prix Nobel décernés cette semaine à Stockholm, pourrait cette année mettre à l'honneur des avancées dans le traitement du cancer et des maladies cardiovasculaires. Parmi les favoris figure le biologiste américain **Kevan Shokat**, reconnu pour ses recherches sur les mutations du gène KRAS, qui provoque la prolifération de cellules cancéreuses, notamment dans les cancers du poumon, du colon et du pancréas. Grâce à ses travaux, de nouveaux traitements sont en cours d'essais cliniques.
Les généticiens **Jonathan C. Cohen** et **Helen Hobbs** sont également en lice pour leurs découvertes sur les gènes régulant le métabolisme des lipides, dont le cholestérol, ce qui a conduit au développement de nouveaux médicaments pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. D'autres pistes incluent la recherche sur l'épigénétique menée par **Davor Solter** et **Azim Surani**, qui explorent les mécanismes cellulaires contrôlant l'expression des gènes sans modifier l'ADN.
Le reste de la semaine Nobel verra la remise du prix de physique mardi, avec des spéculations autour du physicien suisse **Christoph Gerber** pour sa contribution au développement du microscope à force atomique, et du prix de chimie mercredi, où **Omar Yaghi**, un pionnier des réseaux métallo-organiques (RMO), est pressenti.
Le prix Nobel de littérature sera attribué le 10 octobre, avec l'autrice chinoise **Can Xue** citée parmi les possibles lauréats, tandis que le prix Nobel de la paix, qui sera décerné le 11 octobre, est plus incertain. Des noms comme l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et la militante afghane **Mahbouba Seraj** sont évoqués.