Le volet socioéconomique domine la première partie de la campagne électorale qui se poursuivra encore pendant dix jours.
Les candidats à la présidentielle du 7 septembre poursuivent leur campagne à travers les quatre coins du pays pour faire connaître leurs programmes électoraux et tenter de séduire un maximum d’électeurs. Les trois prétendants à la magistrature suprême mettent les bouchées doubles au onzième jour de campagne.
Ainsi, hier, le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, avait fait des déplacements dans les wilayas de Relizane et Chlef, où il est revenu sur les grands axes de son programme qui repose sur «la réforme, le renouveau et le traitement des dysfonctionnements enregistrés dans tous les domaines, en vue de répondre aux aspirations des citoyens à un Etat démocratique, pluraliste et social».
De son côté, le candidat du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, s’est rendu, durant la même journée, dans deux wilayas : Djelfa et Ghardaïa. Le plus jeune candidat à cette élection présidentielle est ainsi revenu sur les points phares de son programme électoral qui contient un important volet socioéconomique.
Pour sa part, le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, qui brigue un second mandat, a animé un meeting électoral à Oran, où il s’est engagé à poursuivre la politique sociale visant à améliorer le pouvoir d’achat des Algériens et à accélérer la cadence des réformes économiques déjà entreprises durant son premier mandat.
Son directeur de campagne, Brahim Merad, a, quant à lui, sillonné ces trois derniers jours plusieurs wilayas de l’ouest du pays, où il a insisté sur la poursuite des réformes entreprises durant le premier mandat pour le parachèvement de la construction de l’Algérie nouvelle. Rien que durant la journée de samedi, M. Merad s’est rendu à Mascara, Sidi Bel Abbès, Tlemcen et Ain Témouchent.
Durant sa tournée à l’Ouest, Brahim Merad a affirmé que le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune dispose d’«un programme pour explorer les ressources souterraines et les valoriser dans diverses industries, en plus de développer l’agriculture dans le Grand Sud».
Les partis qui soutiennent la candidature de Tebboune, eux aussi, multiplient les meetings et les sorties électorales dans différentes régions du pays. Ainsi, le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a animé hier un meeting populaire à Bouira où il a défendu bec et ongles le bilan du premier quinquennat du Président sortant et candidat à sa propre succession.
Répondre aux aspirations de de la société
Il a également appelé les électeurs à lui renouveler leur confiance en votant massivement pour lui afin de lui permettre de poursuivre la dynamique de développement que connaît le pays et de consolider la stabilité de l'Algérie à tous points de vue.
A Annaba, c’est un autre soutien à la candidature de Tebboune qui a animé un meeting populaire. Il s’agit du secrétaire général du parti du Front de libération nationale (PFLN), Abdelkrim Benmbarek, qui a expliqué les raisons pour lesquelles son parti soutient le candidat Tebboune.
Le président du Front El Moustakbal, Fateh Boutbig, s’est, quant à lui, rendu à Mascara et Relizane pour des meetings de campagne. La présidente du parti Tadjamoue Amal El Djazaïr (TAJ), qui fait partie de la coalition soutenant la candidature de Tebboune, a opté pour des sorties de proximité à Sétif.
De son côté, le président du parti El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaïbeche, a défendu, hier depuis Barika, dans la wilaya de Batna, le programme du candidat Tebboune, qui répond «aux aspirations de la société». Les questions socioéconomiques dominent les discours des candidats durant cette première partie de la campagne électorale qui s’est déroulée sans anicroches.
De la question du pouvoir d’achat jusqu’au climat des affaires en passant par le logement et l’emploi, les candidats multiplient les annonces et les engagements pour tenter de gagner le cœur des électeurs et se donner toutes les chances de remporter le scrutin du 7 septembre. La compétition n’est pas encore terminée. Il reste encore dix jours aux trois candidats et à leurs soutiens pour convaincre.