La 5e édition du Festival national de la chanson engagée, qui se tiendra à Tiaret du 7 au 11 novembre prochain, sera dédiée au peuple palestinien meurtri.
La date choisie pour cette édition est opportune puisqu’elle coïncide avec les célébrations liées au 70e anniversaire de la glorieuse révolution du 1er Novembre 1954. Une édition dont les membres, notamment le tout nouveau commissaire, Noureddine Zerrouki, réalisateur au sein de la boîte Cinéma jeunes, se sont donné les moyens, le temps, le choix des hommes et l’élaboration d’un programme qui devrait se hisser à la hauteur de l’attente d’un public de plus en plus friand. Au sein de cette jeune équipe au commissariat, l’on retrouve notre ami, le docteur Amar Belkhodja, avec lequel on a conversé autour de l’intitulé du festival, à savoir la chanson engagée. En attendant que les choses se clarifient et au-delà des positions des uns et des autres sur la notion de «chanson engagée», les organisateurs, en choisissant de dédier l’édition à la Palestine et à son peuple en proie à l’extermination par l’Etat sioniste, ont frappé fort.
Le festival aura d’abord à sélectionner les troupes qui ont la latitude de s’inscrire dès le début de cette semaine ensuite passer à l’exécution d’une feuille de route qui bénéficie apparemment du soutien financier du département de la culture.
C’est à ce titre d’ailleurs que Nourredine Zerrouki, commissaire du festival, s’est réuni avec le staff qu’il a choisi en présence de la directrice pour mettre au point l’organisation ainsi que la logistique pour que l’édition réussisse, comme les précédentes d’ailleurs. Dans l’un de ses premiers communiqués, le commissariat, qui a déjà élaboré son logo, a fait état de l’installation des commissions et indiqué que son siège le sera dans l’enceinte même de la maison de la culture Ali Maâchi.
Pour l’instant, rien n’a filtré sur les membres du jury, son président, ni sur les prix à décerner aux lauréats. On y reviendra !