Koléa : L’INSC s’apprête à accueillir la première promotion d’étudiants

27/07/2024 mis à jour: 20:10
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Selon des sources locales, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, s’est déplacée à Koléa, sans protocole, jusqu’à l’INSC l’Institut national supérieur du cinéma (INSC), afin de s’enquérir de l’état de cet établissement de l’enseignement supérieur dédié au cinéma, juste avant son inauguration prévue au mois d’août. 
 

L’INSC créé par décret exécutif n°23-191 du 17 mai 2023, suivant les instructions du président de la République portera le nom du cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina, l’unique réalisateur africain et arabe, qui a obtenu la Palme d’or en 1975 au Festival de Cannes (France), à travers son long métrage intitulé Chronique des années de braise. L’INSC de Koléa, selon le décret exécutif, proposera aux étudiants des formations dans des spécialités, en l’occurrence l’image, l’écriture des scénarios, le son, le script, les montages vidéo, la gestion de la production et l’industrie cinématographique. 

L’Institut qui s’étend sur une superficie de 8000 m2, dédié au secteur de la culture avait été inscrit par arrêté du wali de Tipasa n°149 du 22 février 2005. Son Autorisation programme (AP) initiale était de 138 millions de dinars. L’Etat a fait un gros effort ces dernières années, en allouant une enveloppe financière qui avoisine 350 millions, après sa réévaluation. L’ex-Centre national de photographie d’art (CNPA) de Koléa dans une indescriptible déliquescence avait été repris par l’Etat pour être transformé, après moult travaux d’aménagement, en un INSC, un nouveau joyau du secteur de la culture, afin d’offrir des opportunités aux bacheliers, qui souhaitent poursuivre leurs études supérieures dans le domaine cinématographique. 

L’INSC de Koléa, un établissement stratégique, à l’instar du CNRA (Centre national de recherches archéologiques) de Tipasa et de l’ENSCRBC (Ecole nationale supérieure de conservation et de restauration des biens culturels) de Tipasa est placé sous la tutelle des départements ministériels de Soraya Mouloudji et de Kamel Baddari.
La ministre de la Culture et des Arts avait déjà annoncé : «Le président de la République a décidé de relancer le FDATIC (Fonds national pour le développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographique), dans le cadre de la loi de finances 2025.» Ce FDATIC est destiné à booster les activités et les créations culturelles. 
 

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