Le raté de la défunte saison n’a pas été sans conséquences sur l’avenir immédiat du club phare des Hauts-Plateaux de l’ouest, la JSMT. Après la démission du comité directeur sur fond de présentation des bilans moral et financier appuyés par une démission, l’assemblée générale, hétéroclite, n’a pu enregistrer de candidatures pour la succession au président Boumediene Sofiane et sa devanture, Ait Mouloud Mourad.
Hier, celui qui s’apparente à une commission de recueil des candidatures devait élaborer un rapport de carence pour le remettre en principe à la DJS.
La suite est facile à deviner, l’entourage du club s’attend à la désignation par le wali d’un directoire, le énième du genre, pour dire que la crise s’installe dans la durée. Et pour cause, les différents comités et directoires qui se sont succédé n’ont pu établir de projets à moyen ni à long termes et ont géré, chacun en ce qui le concerne, sa saison selon le climat et les faveurs des résultats sportifs.
Après avoir été coiffé au poteau par l’ES Ben Aknoun, les gars de Sidi Khaled reviennent à la case départ et d’aucuns ne lorgnent vers la décision que prendra Ali Bouguerra dès qu’il reprend le service après son congé annuel. Dans les rangs des supporters, c’est la démobilisation presque totale n’eut été ce brin de sentiments qui continuent de battre pour l’équipe du cœur. Déjà que les meilleurs éléments de la saison dernière ont presque tous désertés le camp. «On efface tout et on recommence», semble être par ces temps de disette le propos qui illustre mieux la donne du côté de Tiaret. Même la DJS s’est murée dans un silence inquiétant. Idem pour l’APC. Jusqu’à quand ?