L’Algérie célébrait hier la Journée mondiale de la justice sociale dans le sillage de la poursuite des efforts de l’Etat pour la consolidation des acquis sociaux en vue d’améliorer le cadre de vie du citoyen. L’Algérie, qui a toujours œuvré à préserver le caractère social de l’Etat, conformément aux principes de la Déclaration du 1er Novembre 1954, accorde une attention particulière à ce volet, à travers notamment l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen et la consolidation des systèmes de sécurité sociale et de retraite, ainsi que d’autres mesures visant à garantir la gratuité de l’enseignement et des soins médicaux. Afin de préserver ces acquis et sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’Etat a pris plusieurs mesures à l’effet de garantir la justice sociale dans divers domaines, à travers le développement durable, la réduction des disparités entre les différentes régions du pays, mais aussi et surtout l’élimination des zones d’ombre à même d’assurer et de garantir une vie décente aux citoyens. A cet égard, les dernières mesures prises en faveur des travailleurs et des catégories sociales défavorisées sont de nature à renforcer ces acquis. Il s’agit de la revalorisation des salaires et des pensions de retraite, l’institution d’une allocation chômage, auxquelles s’ajoutent d’autres mesures visant à stabiliser les prix des produits de large consommation. C’est ainsi que le président de la République a ordonné d’aligner la grille des salaires d’abord sur le pouvoir d’achat, puis sur le soutien continu destiné aux catégories socialement vulnérables, en tenant compte de la valeur du travail et du développement de la production en tant que principales références pour la revalorisation des salaires. Le président Tebboune a également ordonné de revoir à la hausse l’allocation chômage qui passe de 13 000 DA à 15 000 DA, l’Etat devant assumer les charges de la couverture sanitaire des chômeurs pour les bénéficiaires de cette allocation. Ces mesures portent également sur l’augmentation du seuil minimum de la pension de retraite à 15 000 DA pour ceux qui percevaient une pension inférieure à 10 000 DA et à 20 000 DA pour ceux qui percevaient une pension de 15 000 DA afin de l’harmoniser avec le seuil minimum des salaires qui a, lui aussi, augmenté de 18 000 DA à 20 000 DA depuis 2021. La justice sociale en Algérie se traduit également à travers la prise en charge de l’instruction et de la scolarité par l’Etat, lequel garantit le droit à l’enseignement pour tous les citoyens de même que la gratuité des soins médicaux dans les établissements de santé publique. Outre la gratuité de l’enseignement, l’Etat prend en charge le transport et les cantines scolaires, notamment dans les zones éloignées. Dans le prolongement de ces acquis inaliénables pour les Algériens, le président Tebboune a ordonné la révision des statuts particuliers de toutes les catégories professionnelles du secteur de la santé et de promouvoir, moderniser et uniformiser la qualité de la prise en charge hospitalière et des services de santé. Il en est de même pour le secteur de l’Education nationale qui a bénéficié de plusieurs mesures, notamment la titularisation dans l’immédiat de l’ensemble des enseignants contractuels. Toujours dans le souci de consacrer la justice sociale et de lutter contre le phénomène du chômage chez les jeunes, l’Etat a procédé au lancement de nombreux projets au profit des zones d’ombre visant à assurer une prise en charge réelle des préoccupations de leurs habitants à travers l’ensemble du territoire national. Cette démarche illustre sur le terrain les actions concrètes de l’Algérie nouvelle pour impulser une nouvelle dynamique à la politique sociale de l’Etat en matière de développement local et de justice sociale.