Comme nous l’avons annoncé il y a quelques jours, l’athlète Zahra Tatar du lancer du marteau vient officiellement composter son billet pour les Jeux olympiques de Paris 2024 grâce au système du Ranking, institué par la World Athletics (ex-IAAF).
Tatar, médaillée d’or aux derniers championnats d’Afrique qui se sont déroulés à Douala (Cameroun), s’est classée 26e au dernier classement établi par l’IAAF, ce qui lui donne le droit de participer aux JO 2024.
Elle rejoint ainsi ses coéquipiers de la discipline, en l’occurrence Oussama Khenoussi (marteau), Amine Bouanani (110m haies), Djamel Sedjati, Ali Mohamed Gouaned et Slimane Moula (800m), Mohamed Tahar Yasser Triki (triple saut).
Désormais, ils sont sept Algériens en athlétisme à représenter le pays aux JO, ce qui fait un total de 45 athlètes, toutes disciplines confondues.
L’athlétisme reste toutefois la discipline la mieux représentée devant la boxe, la lutte et l’escrime avec 5 athlètes chacune. Mais ceci ne doit pas cacher la décadence de l’athlétisme algérien au niveau mondial, notamment le demi-fond qui, jadis, a enregistré les meilleurs résultats.
D’ailleurs, la qualification des athlètes algériens dans les épreuves du demi-fond aux JO 2024 s’est réduite à l’épreuve du 800m (trois athlètes), malgré tous les moyens mobilisés, alors que le 1500m est encore une fois absent sur la scène internationale.
Il faut préciser que le 1500 m a été l’épreuve la plus prolifique pour l’athlétisme algérien avec quatre médailles d’or, œuvre de Hassiba Boulmerka (Barcelone 1992), Nouredine Morceli (Atlanta 1996), Nouria Benida Merah (Sydney 2000) et Toufik Makhloufi (Londres 2012).