Les exportations de pétrole iranien ont battu un nouveau record en novembre et décembre 2022, et ce, malgré les sanctions de Washington contre Téhéran. Parmi les plus gros importateurs du pétrole iranien, figure la Chine. C’est le fruit d’un partenariat économique entre les deux pays mis en application l’an passé. D’après le spécialiste des marchés pétroliers Kpler, le total des exportations du brut iranien s’élevait à 1,23 million de barils par jour en novembre 2022. Ce qui signifie qu’elles ont pratiquement atteint leurs niveaux de 2019. Pékin qui dénonce régulièrement des sanctions américaines, était déjà le premier partenaire économique et commercial de Téhéran et son plus gros client pour ce qui est du pétrole. Mais la baisse de la demande chinoise à cause de la politique «zéro Covid-19» et la concurrence du brut russe ont pendant en certain temps menacé les expéditions iraniennes. Le flux de pétroliers iraniens a repris depuis. Parmi les pays destinataires, le Venezuela, où l’Iran raffine son pétrole brut, mais surtout la Chine. Pour éviter des problèmes avec Washington, le brut iranien continue d’entrer en Chine, officiellement comme venant d’autres pays. Selon les estimations, les importations chinoises de l’or noir iranien auraient battu un record en décembre avec 1,2 million de barils par jour, soit une hausse de 130% sur un an.