Jeudi soir, un drone militaire américain s'est écrasé au nord de la capitale irakienne Bagdad, quelques heures après qu'un groupe pro-iranien ait affirmé avoir tiré sur un appareil américain.
Un responsable américain a informé l'AFP que le drone américain s'était écrasé près de la base aérienne de Balad en Irak, sans préciser le type d'appareil concerné. «Les forces de sécurité irakiennes ont récupéré l'aéronef. Il n'a pas été fait état de blessés», a-t-il ajouté, précisant qu'une enquête était en cours.
La «Résistance islamique en Irak», regroupant des combattants pro-iraniens hostiles aux États-Unis, a déclaré avoir tiré sur un drone MQ-9 Reaper américain, capable de mener des missions de surveillance et d'attaque. Dans un communiqué, elle a affirmé que des combattants «ont visé hier (...) un drone MQ-9 appartenant à l'occupant américain».
Depuis la mi-octobre, les États-Unis et leurs alliés ont été la cible de plus de 140 attaques en Irak et en Syrie, dont plusieurs ont été revendiquées par la «Résistance islamique en Irak», selon les données du Pentagone.
Jeudi, le Premier ministre irakien a réitéré son appel au départ de la coalition internationale antijihadistes dirigée par Washington, considérant que mettre fin à la mission de ces troupes étrangères était «une nécessité pour la sécurité et la stabilité» du pays. Le porte-parole du Pentagone a déclaré ne pas être au courant d'une demande officielle en ce sens de la part des autorités irakiennes. Actuellement, Washington compte environ 2 500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie, engagés dans la lutte contre l'État islamique au sein de la coalition internationale formée en 2014.