La wilaya de Boumerdès a vu récemment la création de trois mini-zones d’activité dans les communes de Taouarga, Ouled Aïssa et Beni Amrane. La décision a été saluée par beaucoup d’investisseurs et de chefs d’entreprise qui attendent depuis des années l’obtention de terrains pour entamer leurs projets ou développer leurs activités.
Ces nouvelles zones pourraient ainsi combler un tant soit peu le déficit constaté en termes de foncier industriel, considéré comme une contrainte majeure ayant retardé la concrétisation de centaines de projets d’investissement.
Il n’y a pas longtemps, la direction de l’industrie a fait état de 1200 demandes de terrain qui ont été déposées auprès de ses services. Les sites qui abriteront les nouvelles zones ont été désignés par une commission composée de représentants de plusieurs directions, précise un cadre à l’agence foncière. Le choix des communes précitées se justifie, selon lui, par la disponibilité du terrain et l’absence de contraintes.
Ces zones profiteront en premier lieu aux jeunes porteurs de projets ayant bénéficié de crédits dans le cadre de l’Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat (Anade), a-t-on encore appris.
La zone de Taouarga, d’une superficie de 4,6 ha, a été créée dans les années 1980, mais le site avait abrité des chalets durant plus de 20 ans. A Béni Amrane, le choix s’est porté sur le site de Oued Djenane, très proche des axes routiers et raccordé à divers réseaux.
A présent, aucune information n’a filtré concernant les conditions d’attribution des terrains dans ces nouvelles zones ni l’organisme qui s’occupera de leur gestion. L’état dans lequel se trouvent les anciennes zones d’activité doit servir de leçon. Les autorités locales peinent toujours à remédier au problème d’absence de viabilisation et à récupérer les terrains détournés de leur vocation ou laissés à l’abandon.