.jpg)
Parmi les 32 zones d’activité et de dépôt de la wilaya de Boumerdès, une trentaine nécessitent des travaux de viabilité.
L’aménagement des zones d’activité et de dépôt (ZAD) de la wilaya de Boumerdès figure parmi les principales revendications des opérateurs économiques. A Ouled Moussa, les routes de ces zones sont dans un état lamentable, ce qui cause d’énormes désagréments aux industriels installés sur-place. «Il y a une cinquantaine d’entreprises ici.
Certaines emploient plus de 200 personnes et n’ont jamais manqué à leurs obligations en termes de fiscalité, mais les pouvoirs publics n’ont pas fait grand-chose en retour pour améliorer leurs conditions de travail. Quand il pleut, il devient très difficile d’accéder à la zone ou d’en sortir», se plaint un opérateur, précisant que «cette situation a dissuadé beaucoup de nos partenaires et de venir ici».
Apostrophé dans le site, Allel (42 ans), chauffeur de camion, évoque la responsabilité des opérateurs qui, selon lui, doivent mettre la main à la poche pour améliorer la situation. «Il y a des entreprises qui ont un bon chiffre d’affaires. Elles ne doivent pas compter éternellement sur l’Etat», estime-t-il. Parmi les 32 ZAD de la wilaya, une trentaine nécessitent des travaux de viabilisation.
Certaines zones, comme celles de Souk El Had, Chabet El Ameur, Boudouaou, Dellys, Thénia, Béni Amrane, manquent du strict minimum. «En 2012, les autorités ont annoncé l’affectation d’une enveloppe de 1549 millions de dinars pour la viabilisation d’une dizaine de zones, mais plusieurs projets ont été gelés», indique un responsable à la Chambre locale de commerce et d’industrie, évoquant la possibilité de déblocage du programme incessamment. A rappeler que la wilaya a vu la création de trois mini-zones d’activité ces dernières années. Destinées aux jeunes entrepreneurs, ces zones ont bénéficié d’une enveloppe de 24 milliards de centimes en vue de leur viabilisation et leur raccordement aux divers réseaux.