Insultes, racisme, crucifix... Le meeting de Trump à New York fait polémique

28/10/2024 mis à jour: 23:18
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Donald Trump s’est notamment attaqué à la communauté portoricaine lors de son meeting au Madison Square Garden dimanche, suscitant l’indignation sur les réseaux sociaux. Ses propos ont fait réagir des artistes portoricains comme Ricky Martin et Bad Bunny.

Lors d'un meeting au Madison Square Garden à New York, Donald Trump a rassemblé des milliers de partisans et a vivement attaqué la vice-présidente Kamala Harris, l'accusant d'avoir « détruit » les États-Unis. Dans un discours marqué par des critiques acerbes, Trump a promis de « réparer » ce qu'il considère comme des dégâts causés par l'administration actuelle, notamment en matière d'immigration et d'économie.

Le meeting, qui s'est tenu dans un bastion démocrate, a pris une tournure controversée après des commentaires insultants envers les Portoricains. Un humoriste présent, Tony Hinchcliffe, a déclenché une vague d'indignation en comparant Porto Rico à une « île flottante d'ordures ». Ces propos ont suscité de vives réactions, notamment de la part des célébrités portoricaines comme Bad Bunny et Ricky Martin, qui ont exprimé leur soutien à Kamala Harris sur les réseaux sociaux, appelant leurs millions de fans à voter pour elle.

Parmi les personnalités qui ont pris la parole pour soutenir Trump figuraient Elon Musk, Robert F. Kennedy Jr., et Tucker Carlson. Stephen Miller, l'un des conseillers de Trump, a également fait des déclarations nationalistes, affirmant que « l'Amérique est pour les Américains et les Américains seulement », tandis qu'un autre orateur a qualifié Kamala Harris d'« antéchrist ».

Donald Trump a également critiqué la gestion de l'immigration par l'administration Biden-Harris, l'accusant d'avoir laissé entrer des millions de migrants qu'il a qualifiés de « criminels ». Sur le plan économique, il a promis de rendre le coût de la vie plus abordable en réduisant les impôts, une critique directe de la gestion démocrate face à l'inflation.

Trump, qui pourrait devenir le président le plus âgé de l'histoire des États-Unis s'il était élu à 78 ans, a aussi affirmé qu'il mettrait fin aux guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, faisant écho à son message populiste de changement radical dans les affaires internationales et intérieures.

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