Les travaux de VRD (voiries et réseaux divers) ainsi que la pose de réverbères et la plantation d’arbres ornementaux entrepris depuis le mois d’août de l’année 2021, notamment sur le tronçon du marché des fruits et légumes du boulevard Mohamed Salem (ex-Volontariat), devaient redonner un aspect salubre à ce tristement célèbre lieu.
La livraison des travaux s’est finalement faite. «Le cloaque de la ville de Guelma sera-t-il éradiqué définitivement ?» s’interrogeaient à cette époque les habitants. «Mais force de constater que rien n’a changé ou presque!», s’indignent, aujourd’hui, des riverains et habitués des lieux.
En ce début du mois de Ramadhan, c’est le rush des habitants au Souk populaire de la ville. Les trottoirs et une partie de la route sont squattés par de petits vendeurs de poissons, fruits et légumes. Les poubelles immondes et nauséabondes sont aussi au même endroit «sauf que le trottoir a été refait à neuf». Les pratiques n’ont finalement pas changé malgré l’interdiction formelle émise par les pouvoirs publics d’occuper l’espace réservé aux piétons et automobilistes.
Aux heures de pointe, c’est la cohue. Mais plus que répugnant que tout, c’est le ballet incessant des camionnettes déchargeant les viandes blanches et rouges, en l’absence de toute règle d’hygiène et de respect de la chaîne de froid. Le poulet vidé est exposé à même l’étalage à l’extérieur. Les abats ‘‘pendouillent et le poisson est vendu exposé au soleil. Quoi qu’il en soit, au-delà de cette situation lamentable, il y a les opérations diligentées par les autorités dans le but de rendre le souk et son environnement immédiat le plus salubre possible.
Ainsi, ni les opérations de nettoyage, ni même la libération des espaces publics, jugée trop éphémère, n’ont eu raison de cette incivilité.