INSP : Journée de sensibilisation sur la Bronchiolite
Une journée de sensibilisation et de formation sur la bronchiolite a été organisée, lundi à Alger, par l’Institut national de santé publique (INSP), durant laquelle l’accent a été mis sur l’importance de «mieux comprendre» cette pathologie afin de «mieux agir». «Chaque saison automno-hivernale, on enregistre une hausse du nombre de cas de bronchiolite qui affecte notamment les nourrissons et les enfants de moins de 2 ans», a déclaré, lors de cette rencontre, le directeur général de l’INSP, Abderrazak Bouamra, expliquant l’intérêt de cette journée destinée aux médecins généralistes qui sont en première ligne du contact avec les malades. Il a précisé que les bronchiolites sont à l’origine de 30 à 40% des consultations pédiatriques, dont 3 à 5% de formes sévères pouvant entraîner le décès de l’enfant, avant de faire remarquer que cette affection virale est due au virus respiratoire syncitial, qui se transmet par contagion. Aussi, le praticien «doit être en mesure de qualifier les risques et de dispenser l’éducation thérapeutique aux parents, s’agissant des gestes de prévention à respecter», a-t-i l ajouté, faisant savoir qu’un guide national préconisant les recommandations à suivre en matière de prévention et de traitement de la bronchiolite est mis à la disposition des médecins.
Colloque national à l’Université de Blida : L’usage des technologies modernes pour ressusciter le patrimoine bâti
Les participants à un colloque national sur le patrimoine bâti et le développement durable, organisé à Blida, ont souligné la nécessité de préserver le patrimoine bâti et de consacrer le développement durable par l’usage des technologies modernes. Les intervenants, entre urbanistes et architectes, à cette rencontre intitulée «Patrimoine bâti et développement durable», organisée par l’Institut d’architecture et d’urbanisme de l’université de Blida, ont affirmé : «L’Algérie compte un patrimoine bâti d’une richesse inouïe nécessitant sa préservation et valorisation par l’exploitation de diverses technologies modernes, dont l’intelligence artificielle.»
Parmi les intervenants à la rencontre, Zine Eddine Sefadj, docteur en architecture à l’université de formation continue de Dély Ibrahim, qui a affirmé que les technologies modernes «contribuent dans une grande mesure à faire ressusciter le patrimoine bâti». Il a cité en exemple l’expérience qu’il a menée avec un groupe de chercheurs pour la création d’un musée virtuel dans la ville de Tlemcen englobant divers sites archéologiques et historiques, et d’autres expressions du patrimoine immatériel. Cet expert a expliqué avoir eu recours aux techniques de reconstruction 3D pour la réalisation de ce projet, premier du genre au niveau national, visant à faire la promotion du patrimoine matériel et immatériel de toutes les régions du pays auprès des nouvelles générations.
Pour sa part, la directrice de l’Institut d’architecture et d’urbanisme, Naïma Abderrahim Mouhandad, a souligné que l’usage des technologies modernes, à l’instar du scannage du monument archéologique, «facilite le diagnostic de son état sans l’endommager, tout en déterminant les points requérant une restauration». «Les défis environnementaux auxquels notre pays est confronté, dont les changements climatiques, nécessitent l’usage de technologies et méthodes modernes qui vont contribuer à la préservation du patrimoine bâti et garantir sa pérennité, parallèlement à sa promotion», a-t-elle, en outre, estimé.
Cette rencontre vise à «affirmer l’engagement de l’université de Blida, à soutenir la recherche académique, renforcer l’échange d’idées et d’expériences entre experts du domaine, et former une génération de professionnels aptes à relever les défis en vue de consacrer un développement durable, au regard du rôle du patrimoine dans le développement du tourisme durable», a soutenu le vice-recteur chargé du développement, de la prospective et de l’orientation, Hocine Aït Saâdi. A noter la participation à ce colloque d’experts et d’enseignants universitaires de plusieurs wilayas, dont Béchar, Oran, Mostaganem et Tlemcen.