Une délégation de Sonatrach en visite en Côte d’Ivoire
Une délégation de haut niveau de Sonatrach conduite par le PDG du groupe, Rachid Hachichi, a entamé, hier, une visite de travail en Côté d’Ivoire, en prévision de sa participation au Salon international des ressources extractives et énergétiques (Sirexe), indique un communiqué du groupe public. La participation à cette manifestation, inaugurée hier et qui se poursuivra jusqu’au au 2 décembre à Abidjan, intervient en réponse à l’invitation adressée par le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, au groupe, ajoute le document.
A travers cette participation, Sonatrach aura à «examiner les opportunités de partenariat offertes dans les domaines de l’énergie et des hydrocarbures avec les entreprises ivoiriennes», précise le communiqué, ajoutant que le PDG de Sonatrach et la délégation qui l’accompagne tiendront une série de réunions et de rencontres avec des responsables ivoiriens dans le secteur de l’énergie pour aborder les perspectives des relations bilatérales et les moyens de les renforcer, conclut le communiqué.
Le dollar recule face à l’euro et à la livre
Le dollar a reculé hier avant la publication de plusieurs indicateurs économiques aux Etats-Unis, dont l’inflation en octobre pourrait renforcer la probabilité d’une baisse des taux américains en décembre. La devise américaine perd 0,30% vis-à-vis de l’euro, à 1,0521 dollar, et fléchit de 0,32% par rapport à la livre, à 1,2610 dollar. Les investisseurs demeurent prudents avant la publication hier de la croissance américaine au troisième trimestre, des demandes hebdomadaires d’allocations chômage ainsi que de l’indice PCE en octobre aux Etats-Unis, indicateur de référence sur l’inflation pour la Réserve fédérale (Fed). L’indice PCE a atteint 2,1% sur un an en septembre, mais les analystes s’attendent à une remontée à 2,3% pour octobre, selon les consensus de MarketWatch et de Bloomberg. Si les données sur l’inflation ne s’avèrent pas plus fortes qu’escomptées, «les investisseurs continueront de soutenir l’hypothèse d’une nouvelle baisse de taux d’un quart de point de pourcentage en décembre», plombant davantage le dollar, estiment des analystes. Des chiffres décevants sur la croissance sont aussi susceptibles de renforcer cette probabilité.
Le cours du café arabica au plus haut depuis 1977
Le cours du café arabica a atteint hier son niveau le plus haut depuis près de 50 ans, l’offre étant limitée en raison d’inquiétudes sur les récoltes au Brésil, touché cette année par d’importantes sécheresses. La livre d’arabica cotée à New York a enregistré hier un record depuis 1977 à 320,10 cents. En cause : les craintes de «mauvaises récoltes dues aux conditions météorologiques» défavorables plus tôt cette année, en particulier au Brésil, premier producteur mondial de café, d’arabica en particulier, qui poussent les producteurs à retenir leurs grains, malgré la forte demande, avait expliqué Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group, en début de semaine, quand les prix atteignaient déjà des records. Les facteurs géopolitiques, tels que les perturbations du transport maritime dans la mer Rouge, les potentiels droits de douane américains et le futur règlement de l’Union européenne sur la déforestation, contribuent à soutenir les prix des matières premières en général et du café en particulier. Ces craintes sur l’offre concernent également le Viêt nam, premier pays producteur de la variété robusta, meilleure marché, utilisée par exemple pour le café instantané.