COP29 : Les pays riches proposent 300 milliards de dollars par an pour le climat
L’Union européenne, les Etats-Unis et plusieurs pays riches, participant au sommet sur le climat COP29, ont accepté de porter à 300 milliards de dollars (287 milliards d’euros) par an leur proposition d’un objectif de financement mondial d’ici 2035, a rapporté hier Reuters. Le sommet devait s’achever le 22 novembre, mais les négociateurs de près de 200 pays - qui doivent adopter l’accord par consensus - jouent les prolongations pour tenter de trouver un accord sur le plan de financement de la lutte contre le changement climatique pour la prochaine décennie. Cette nouvelle offre a été mise sur la table après qu’une proposition d’accord de 250 milliards de dollars, rédigée vendredi par la présidence azerbaïdjanaise de la COP29, a été rejetée par les pays en développement, qui l’ont jugée scandaleusement basse.
Il n’a pas été possible de savoir immédiatement si la position révisée des pays riches avait été communiquée aux pays en développement lors de la COP29 et si elle suffirait à obtenir leur soutien. Cinq sources ayant eu connaissance des discussions à huis clos ont déclaré que l’Union européenne avait convenu d’accepter le chiffre le plus élevé. Deux de ces sources ont déclaré que les États-Unis, l’Australie et la Grande-Bretagne étaient également d’accord.
Matières premières : l’or et le café montent
Le prix de l’or est remonté cette semaine. Le cours du métal jaune a repris près de 6% en sept jours, après avoir perdu quasiment 9% depuis fin octobre.
A cette période, les investisseurs avaient revu leurs paris, en projetant un ralentissement des baisses de taux américains, en raison d’un possible regain de l’inflation sous la présidence de Donald Trump. Ils avaient en conséquence préféré se tourner vers le dollar et les rendements obligataires américains, actifs concurrents de l’or.
Vendredi, à 18h35 GMT, l’once d’or s’échangeait à 2710,54 dollars, contre 2563,25 dollars sept jours plus tôt à la clôture. Les cours du café se sont enflammés cette semaine, jusqu’à toucher un record depuis plus de 14 ans à New York, à plus de 300 cents la livre, en raison d’une offre affaiblie, en particulier depuis le Brésil. A New York, le prix de la livre d’arabica a enregistré un nouveau plus haut depuis mai 2011, à 303,90 cents vendredi. Vendredi, sur l’ICE Futures US de New York, la livre d’arabica pour livraison en décembre valait 302,10 cents, contre 283,30 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en novembre s’échangeait à 4.985 dollars contre 4.773 dollars une semaine plus tôt à la clôture.
L’italien Eni prépare une 2e installation flottante de GNL pour le Congo
Le groupe énergétique italien Eni a déclaré hier qu’il avait mis à l’eau la coque de l’installation flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG) Nguya dans le chantier naval de Wison Heavy Industry à Nantong, en Chine, en vue de son déploiement au large de la République du Congo. Le FLNG aura une capacité de liquéfaction de 2,4 millions de tonnes par an (MTPA) et complétera le FLNG Tango existant, qui a une capacité de 0,6 MTPA et est opérationnel depuis décembre 2023, a déclaré ENI dans un communiqué. La combinaison des deux portera la capacité totale de liquéfaction du projet Congo LNG à 3 MTPA d’ici la fin de 2025, a déclaré ENI. En 2022, ENI a signé un contrat avec la société chinoise Wison Heavy Industry pour mettre en place une unité FLNG au large de la République du Congo afin d’augmenter la production et les exportations de GNL du pays africain. Il s’agit du deuxième FLNG à être déployé en République du Congo. En février de cette année, Eni a déclaré que la République du Congo avait exporté sa première cargaison de GNL vers l’Italie, faisant ainsi du pays un exportateur d’énergie.