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03/03/2022 mis à jour: 19:09
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- Allemagne : 1,5 milliard d’euros débloqué pour l’achat du gaz liquéfié

L’Allemagne va débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1,5 milliard d’euros pour acheter dans les plus brefs délais du gaz naturel liquéfié (GNL) afin d’assurer son approvisionnement en énergie, a indiqué hier le ministère de l’Economie et du Climat.

Le gouvernement a mandaté une entreprise privée pour réaliser cette transaction. «Il appartient maintenant (à cette dernière) de décider où ce gaz liquéfié sera acheté, mais cela se fera à très court terme», a déclaré un porte-parole du ministère.

Les réserves de gaz de l’Allemagne sont tombées cet hiver à un niveau inquiétant, selon le gouvernement. Le pays compte notamment construire des terminaux méthaniers pour importer du gaz liquéfié via la mer, infrastructures dont il ne dispose pas actuellement et qui mettront plusieurs années à voir le jour. Les terminaux GNL permettent d’importer du gaz naturel par la mer grâce à un processus de liquéfaction assurant une meilleure transportabilité.

- Projet gazier : ExxonMobil annonce son retrait

Son projet est d’une valeur de plusieurs milliards de dollars. L’américain ExxonMobil a annoncé qu’il allait se retirer du pays, en quittant progressivement le champ d’exploitation pétrolière et gazière Sakhalin-1. L’entreprise gère ce projet depuis 1995 au nom d’un consortium comprenant des filiales de l’entreprise russe Rosneft, une société indienne et une compagnie japonaise, et en possède 30%.

Mais «en réponse aux événements récents», le groupe a entamé «le processus d’arrêt des activités» et prend des mesures pour en sortir «progressivement». «Au vu de la situation actuelle», il a aussi choisi de ne plus investir dans de nouveaux projets en Russie.

ExxonMobil suit ainsi l’exemple de certains concurrents internationaux, comme les groupes britanniques Shell et BP, l’italien Eni ou le norvégien Equinor, qui ont aussi prévu de se séparer de leurs parts dans plusieurs projets communs avec des entreprises russes. Le français Total Energies a lui plutôt penché pour le statu quo en choisissant de ne pas quitter la Russie mais de ne pas y investir davantage d’argent.

- Gazoduc reliant la Russie à la Turquie Eni a l’intention de vendre ses parts

Le groupe italien des hydrocarbures Eni compte céder sa part de 50% dans le gazoduc Blue Stream, qu’il contrôle à égalité avec le géant russe Gazprom, dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine par Moscou, a annoncé mardi soir un porte-parole de la société à l’AFP.

«Eni a l’intention de vendre sa part dans le gazoduc Blue Stream, qui relie la Russie à la Turquie» via la mer Noire, a-t-il déclaré. Eni suit ainsi l’exemple de majors pétrolières, comme les britanniques Shell ou BP, qui ont annoncé se retirer de projets en Russie.

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