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10/02/2022 mis à jour: 09:57
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- Aliment de bétail : Augmentation de la ration d’orge subventionnée 

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a annoncé, hier dans un communiqué, l’augmentation de la ration d’orge subventionnée pour le mois de février en cours, afin de permettre aux éleveurs d’ovins, de camelins et d’équins de disposer de quantités plus importantes en aliment de bétail.

Ainsi, la ration d’orge octroyée au cheptel ovin, qui est de 300 grammes, passe à 1 kg/jour/brebis, alors que la ration journalière du cheptel camelin passera de 2 kg/jour/chamelle à 4 kg, et celle du cheptel équin, qui est actuellement 2 kg, sera de 4 kg/jour/tête.

La distribution des quantités supplémentaires d’orge se fera sur la base d’une liste des éleveurs, établie par les commissions locales selon les procédures en vigueur, souligne la même source.

Cette liste sera transmise aux coopératives des céréales et des légumes secs chargées de distribuer l’aliment de bétail subventionné par l’Etat aux éleveurs concernés, qui peuvent aussi bénéficier d’aliment à base d’orge dans le cadre du partenariat de la triangulaire (Onab-Alviar-éleveurs), ajoute le ministère.

La triangulaire est une convention signée entre l’Algérienne des viandes rouges (Alviar), l’Office national de l’aliment de bétail (Onab) et la Fédération nationale des éleveurs, qui permet aux éleveurs d’écouler leur production via les complexes d’abattage, de bénéficier d’un aliment subventionné et d’un accompagnement sanitaire de leur cheptel.

Pour rappel, vu la hausse des cours d’orge sur le marché international (4000 DA/q), l’Etat a augmenté récemment le prix administré de cette céréale à 2000 DA/q contre 1500 DA/q.

- L’ambassadrice de Turquie chez Mohamed Arkab : La coopération énergétique au menu

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, hier à Alger, l’ambassadrice de Turquie en Algérie, Mahinur Ozdemir Goktas, avec laquelle il a examiné les moyens de renforcement de la coopération énergétique, a indiqué un communiqué du ministère.

Lors de cette rencontre, tenue en présence du PDG du groupe Sonatrach, les deux parties ont abordé les relations bilatérales dans le domaine de l’énergie et des mines et les opportunités d’investissement issues des travaux de la 11e session de la commission mixte intergouvernementale algéro-turque, tenue à Alger les 9 et 10 novembre 2021.

Les projets en cours avec Sonatrach ont été passés en revue ainsi que l’état des relations commerciales du GNL et du GPL et les opportunités d’investissement et de partenariats futurs dans l’amont.

Les parties ont, également, abordé les relations de coopération et de partenariat dans le secteur des mines en Algérie, notamment en matière d’exploration et la transformation des minerais, ajoute le communiqué.

- Allemagne : Les stocks de gaz tombent à un niveau «inquiétant»

Le niveau des réserves de gaz en Allemagne est récemment descendu à un niveau «inquiétant», a indiqué hier une porte-parole du ministère de l’Economie et du Climat. «Nous surveillons la situation des niveaux de stockage et elle est certainement inquiétante», a déclaré la porte-parole lors d’une conférence de presse du gouvernement, notant que les stocks étaient tombés à 35-36%, contre 40% il y a peu, et 82% en 2020, à la même période.

La question de savoir si les réserves de gaz seront suffisantes pour passer l’hiver en Allemagne alimente les titres de la presse depuis plusieurs semaines, à mesure que se durcit le bras de fer sur l’Ukraine entre la Russie, l’Europe et les Etats-Unis. Plus de 55% des importations allemandes de gaz viennent de Russie, un chiffre en hausse de 15 points depuis 2012.

Jusqu’ici, le gouvernement d’Olaf Scholz a toujours affirmé que «l’approvisionnement était assuré» en Allemagne et qu’il n’y avait pas de risque de pénurie. Selon un rapport du ministère de l’Economie et du Climat, une réserve de 40% ne permettrait de faire face qu’à sept jours de températures polaires.

«Si le conflit en Ukraine s’aggrave et que la Russie arrête effectivement les livraisons à l’Allemagne, nous serions confrontés à une nouvelle crise du gaz. En conséquence, les prix du gaz continueraient d’augmenter – et avec eux les coûts pour les consommateurs et l’économie dans son ensemble», avertissait l’institut économique berlinois DIW dans une note fin janvier.

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