Cinquante requêtes de dénonciation de pratiques concurrentielles illicites de la part de certains distributeurs de produits pharmaceutiques, dont la vente concomitante émane des pharmaciens d’officine, sont à l’étude au niveau de l’inspection générale, a annoncé le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans un communiqué rendu public samedi.
Ces dénonciations, reçues via l’e-mail [email protected], s’inscrivent dans le cadre de la lutte, explique la même source, contre les pratiques illégales de spéculation, de rétention ou de ventes concomitantes en vue de garantir la disponibilité et l’approvisionnement continu des pharmacies d’officine en produits pharmaceutiques inscrits au protocole thérapeutique Covid-19.
«Quinze inspections ont été diligentées en direction des établissements pharmaceutiques de distribution dans le centre, l’est et l’ouest du pays, d’où il a été constaté un respect satisfaisant des dispositions de la réquisition du 18 janvier 2022», indique le ministère de l’Industrie pharmaceutique, soulignant que 63 visites de 44 établissements pharmaceutiques ont été effectuées, dans le cadre du traitement des dossiers de demande d’agrément en vue de leur mise en conformité avec les dispositions du décret exécutif n° 21-82 relatif aux établissements pharmaceutiques et les conditions de leur agrément.
Ainsi, 160 dossiers de demande de mise en conformité d’agrément ont été examinés par la commission technique d’étude des dossiers d’agrément, présidée par le Dr Bachir Alouach, directeur des activités pharmaceutiques et de la régulation au ministère de l’Industrie pharmaceutique.
Le ministère appelle tous les établissements pharmaceutiques d’importation et de distribution en gros n’ayant toujours pas déposé leurs dossiers de mise en conformité à se rapprocher «dans les plus brefs délais» de la sous-direction des activités pharmaceutiques afin de se conformer à la nouvelle réglementation. Le communiqué rappelle qu’au-delà de la date du 28 février 2022, «aucun agrément autre que celui délivré par les services compétents du MPIH ne sera valable».