Un réseau de laboratoires, d’organismes d’inspection pour s’assurer de la conformité des véhicules neufs importés, ceux de moins de trois ans et aussi ceux construits localement se met en place.
C’est l’annonce faite hier par Noureddine Boudissa, directeur général de l’Organisme algérien d’accréditation (Algerac), sur les ondes de la Radio nationale. Le réseau des organismes en question «se fera dans les meilleurs délais». Outre les véhicules, la conformité des pièces de rechange est aussi une préoccupation majeure pour ces organismes, selon le même responsable. «Il faut par ailleurs se doter de moyens pour vérifier la conformité de la pièce de rechange», insiste M. Boudissa. Quand et comment procéder à ce contrôle qui se concentre essentiellement sur la sécurité du conducteur et le respect de l’environnement ? M. Boudissa a soutenu que l’Algerac «est capable de passer à l’action» et que son institution a «les compétences qu’il faut, mais aussi la reconnaissance internationale à ce niveau-là».
Il affirme sa disponibilité de mettre en place une feuille de route pour pouvoir répondre aux besoins tracés (sécuritaire et environnementaux), pour régulariser le marché de véhicule. «La qualité doit impérativement accompagner le développement économique», souligne-t-il encore. Tous les acteurs, à savoir les ministères de l’Industrie, du Commerce, des Finances et celui des Transports, sont appelés à rejoindre les groupes de travail pour réussir la mission. Il est question, selon le responsable, de définir une méthode de travail et une approche appropriée avec les différents acteurs. Il est d’ailleurs nécessaire de rendre l’accréditation obligatoire pour tous les laboratoires, selon M. Boudissa.
Pas question, selon lui, d’appliquer les spécificités outres que celles appliquées en Europe. Si tout cet arsenal juridique est respecté, «nous aurons suffisamment d’outils pour assumer et assurer la meilleure régulation de ce marché», promet-il. «Exigence et intransigeant», selon le DG d’Algerac qui insiste sur l’importance de mettre désormais en place la «culture de la qualité» et avoir le maximum de laboratoire de contrôle et de qualité.