La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l'homme dans les Territoires palestiniens occupés, Francica Albanese, a affirmé que «l'entité sioniste a transformé les Territoires palestiniens occupés en une prison ouverte, où les citoyens sont emprisonnés et surveillés en permanence», appelant la communauté internationale «à œuvrer dans le sens de hâter la fin de l'occupation sioniste».
Lors de l'examen de son rapport, lundi, devant le Conseil des droits de l'homme, Mme Albanese, a indiqué que «des générations de Palestiniens ont souffert d'une privation arbitraire systématique et généralisée de liberté sous l'occupation». Elle a fait savoir, à ce sujet, que «plus de 800 000 Palestiniens, y compris des enfants de moins de 12 ans, ont été arrêtés par les forces d'occupation sionistes depuis 1967». Selon la rapporteuse spéciale, «la puissance occupante dépeint les Palestiniens comme une menace collective, visant à les dépouiller de leur statut de civils et à saper leur statut de personnes protégées en vertu du droit international».
Mme Albanese a appelé, à cet égard, les Etats membres «à remplir leurs obligations de ne pas aider ou reconnaître l'occupation des colonies sionistes et son annexion progressive des terres palestiniennes, et à utiliser toutes les mesures diplomatiques, politiques et économiques pour mettre fin à l'occupation».
Les violations sionistes contre le peuple palestinien connaissent chaque année de nouveaux records. Selon la Commission de la résistance au mur et aux colonies sionistes en Palestine, 4073 violations sionistes contre le peuple palestinien, sa terre et ses lieux saints ont été commises durant le premier semestre 2023. Les attaques des forces d'occupation et des colons sionistes allaient du sabotage et du défrichage des terres, en passant par le déracinement d'arbres, la saisie de biens et la démolition de maisons à la liquidation physique de Palestiniens.