Il ne se passe pas une semaine sans que l’on enregistre un accident de la circulation survenu sur la RN12 entre la sortie de la ville de Béjaïa, Bir Essalam et la commune de Oued Ghir.
Certes, les causes des accidents dans cette agglomération sont liées à l’excès de vitesse, attisées par l’absence de l’éclairage public et des ralentisseurs sur ce tronçon devenu depuis quelques semaines un véritable coupe-gorge. Pas plus tard que samedi dernier, un accident a été enregistré dans la nuit, vers 23h, sur la même route, au niveau du village Ibachiren, commune de Oued Ghir.
Selon la Protection civile, un piéton de 36 ans a été mortellement percuté par un automobiliste au moment où la victime traversait la route. Deux semaines auparavant, une autre personne est décédée et quatre autres ont été grièvement blessées, la même heure, c’est-à-dire, à 23h.
Dans ce cas-là aussi, c’est une autre personne qui a été renversée par un bus, au lieu-dit le Pont de Melala, dans la même municipalité.
Les automobilistes se plaignent de conditions de conduite difficiles la nuit. Les ralentisseurs qui ont été décapés lors des travaux d’aménagement de cette route ne sont pas encore remis en place. Le problème de l’éclairage, moult fois signalé par les riverains, ne date pas d’aujourd’hui, mais aucune autorité ne se sent responsable de cet équipement, à l’image de la direction des travaux publics de Béjaïa et de l’APC de Oued Ghir se renvoient la balle.
Ainsi, les usagers de la RN12 et les habitants de la commune de Oued Ghir revendiquent le rétablissement des ralentisseurs avec les normes requises aux endroits où ils étaient installés auparavant, le rétablissement de l’éclairage public le long de l’agglomération et enfin la réalisation d’une passerelle au profit des habitants de Mellala.